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Écriture personnelle: Je me souviens

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Par   •  28 Mars 2016  •  Dissertation  •  544 Mots (3 Pages)  •  2 656 Vues

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Écriture personnelle : Je me souviens

        Les photographies capturent l'instant présent et nous permet de nous souvenir de certains événements plus facilement. A ce propos Jonathan Coe affirme que les photographies sont ''la preuve'' que le souvenir a réellement existé et donc que ce n'est pas des souvenirs idéalisés, ou fantasmés. Il me semble donc intéressant de nous demander si la photographie suffit pour se rappeler des souvenirs. Nous verrons dans un premier temps que la photographie nous restitue des faits passés. Puis, dans un second temps qu'ils peuvent s'avérer incomplet.

        Tous d'abord nous pouvons voir que la photographie nous permet de se rappeler d'événements passés.

 En effet, l'essai Sur la photographie de Susan Sontag datant de 1977 nous explique l'importance des photographie dans notre sociétés. Elles sont devenues omniprésentes et capturent nos vies que ce soit lors de mariages, anniversaires, ou même lors de jours ordinaires, simplement pour immortalisé une action comme les premiers pas d'un bébé. Ainsi, moi-même j'ai tout un album photo, tenu par mes parents, retraçant ma vie.

De plus, le roman de Patrick Modiano, Livret de famille de 1977, nous montre qu'une photographie peut regrouper beaucoup de détails en la regardant bien, et peut ainsi nous apprendre des choses, ou nous en faire imaginer. Je dirai donc que les photos restituent notre passé et nous le rappelle. Cependant il faut faire attention à ne pas imaginer de choses fausses.

        En effet, nous pouvons voir que la photographie peut s'avérer incomplète du fait qu'elle ne nous montre pas l'action exacte. Nous idéalisons ou enlaidissons donc l'événement en l'imaginant.

Ainsi, Annie Ernaux dans son autobiographie La place de 1984, nous décrit une photo de son père juste après avoir rappelé le jour de la mort de sa sœur. De ce fait, l'auteur nous explique l'effet qu'à eu cet événement sur la photo prise plusieurs années plus tard. La narratrice rapproche peut-être la cause de cet ''air mécontent'' avec ce tragique événement.

De plus, la photographie et l'extrait autobiographique d'Anny Duperey intitulés Le voile noir de 1992, nous montre l'idéalisation dû à une photographie. Anny Duperey nous décrit la photographie comme on l'a voit mais nous explique également l'amour que lui portaient ses parents à son égard. Elle imagine également ce qui a dû se passer avant et après la photo : ''il a dû me faire descendre du bateau en disant « hop là »''. La narratrice emploie donc des verbes émettant le doute et l'incertitude, car elle ne se souvient pas de l'événement, elle se crée une histoire personnelle. Moi-même en regardant certaines photographies, je m'imagine ce qu'il y avait autour. Comme par exemple une photographie de mon anniversaire, je m'imagine quelles copines étaient présentes ou quels cadeaux j'ai pu recevoir. Nous pouvons donc voir que les photographies sont des preuves incomplètes sur nos souvenirs.

        En conclusion, je dirais que les photographies sont un bon moyen pour se souvenir de certains événements mais restent malgré tous des preuves partielles de nos souvenirs. Une vidéo serait déjà plus exhaustive. Nous pouvons cependant nous demander si notre habitude à prendre des photographies pour nous souvenir, faciliterais l'oubli.

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