Écrit personnel - une rencontre en ligne

Depuis cette rencontre Skyrock, on s'est attachés très vite l'un à l'autre. Je me rappelle encore les premières fois où je lui parlais par messages... (je ne le connaissais pas du tout encore.). J'me disais qu'il avais l'air vraiment gentil, puis je me suis liée d'amitié avec lui, j'ai commencé à lui parler de mes anciennes histoires désastreuses, et de l'amour que je portais à un garçon et lui de même, il me parlait de ses anciennes histoires et de certaines filles. C'est à ce moment-là que j'ai remarqué que j'étais jalouse, mais je disais rien, je me contentais de l'écouter sagement. J'étais jalouse, oui. Alors que j'en aimais un autre. Il m'attirait vraiment fortement, mais je refusais de le voir, je me suis imposée des limites pour me protéger et pour préserver notre amitié, j'avais déjà peur de le perdre à cette période-là.

Son attention m'avais touché, et quand je pleurais, il avait l'air si mal, ça m'as encore plus touché, c'est à ce moment là où il n'y avais plus le doute du fait qu'il m'appréciait ou non, c'était une certitude... Il m'appréciais. Quand on se parlais, c'était la plupart du temps pour se confier ou bien pour se faire rire mutuellement, comme deux vrais amis.

Ce 16 novembre où il m'as dis « Écoute, j'aime quelqu'un.. » à été comme un énorme déchirement pour moi, j'y croyais pas. Là, un énorme doute s'est installé, et une (autre) certitude est arrivée, tout de même. Il ne m'attirait plus comme une simple attirance d'adolescente en besoin d'une simple amourette, non. J'avais des sentiments pour lui, c'était encore plus fort que ça, je l'aimais, je l'aimais vraiment. Je l'aimais tellement que toutes les paroles qu'il m'as dite ce jour-là, j'y ait pas cru. Je me suis demandé si j'étais bien dans la réalité ou bien même si par hasard il déconnais pour tester ma jalousie, ou pour me taper sur les nerfs; mais non... Putain que j'ai prié pour qu'il reviennes sur ses paroles pourtant, mais non, il n'y revenais pas.

Je me suis renfermée sur moi-même, en gardant le silence. Je suis monté dans ma chambre, je me suis affalée sur mon lit, et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, en pensant que l'espoir que j'avais gardé tout au fond de moi était mort. J'étais déjà en train de me faire une raison. Enfin... à moitié, j'avais du mal, mais j'étais obligée de m'en faire une, sinon je m'en serais pas sortie, j'étais totalement perdue. Puis environ 20 minutes après, je reçois un SMS de sa part. Je lis son prénom sur mon téléphone, je tremblais, j'avais froid, j'avais les jambes à la limite d'être bleues, il faisais très froid ce jour-là, en plus... J'avais pris l'air quelques minutes avant, puis je n'avais pas pris soin de me couvrir ensuite, je m'en foutais. Je sentais même plus l'air froid sur moi...

J'ai donc lu son message. Je l'ai lu une fois. Deux fois. Trois fois. Et je me rappelle encore de cette dernière phrase: « Mais on en parle pas à la personne concernée... » Lui?... Lui, celui

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