Vous exposerez les facteurs de la croissance africaine économie

Introduction : (1 point)

La croissance actuelle des nations en développement va radicalement être modifier au XXIème siècle. L’aspect du monde va connaître un mouvement de rééquilibrage Nord/Sud de grande ampleur.

Question 1 : Vous exposerez les facteurs de la croissance africaine. (7 points)

Une croissance économique est fondée sur l'accroissement des quantités des facteurs de production c'est-à-dire des facteurs travail et capital. Il existe différents facteurs de la croissance africaine parmi eux, il y a la hausse de l’investissement et de l’épargne, l’accélération des exportations, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire, et surtout la demande des consommateurs issus d’une nouvelle classe moyenne.

Le facteur capital est l'objectif du continent africain, puisqu'il cherche à augmenter la productivité et à intégrer les forces productives locales dans les chaînes de valeurs mondiales. Les enjeux sont importants pour le continent africain puisque la croissance est une condition préalable au développement. Cette croissance doit être inclusive et permettre une réduction globale et durable de la pauvreté.

Cette participation aux réseaux internationaux de production et de distribution implique surtout d’énormes efforts structurels tel que l'investissement en capital humain par l’amélioration de la qualification, l'instauration d’un cadre réglementaire et d’un environnement économique transparents, les investissements matériels et immatériels ambitieux et pertinents, l'amélioration des infrastructures dans les systèmes de transport, routier, ferroviaire, et portuaire, les systèmes d’alimentation en énergie, et les technologies d’information et de communication.

L'industrie du mobile qui suscite tant de convoitise est un puissant levier pour la croissance africaine. C’est une source importante de rentrées fiscales pour les États africains. C’est la source de création de très nombreux emplois. Mais c’est surtout un formidable stimulant pour l’économie. Dans un continent faiblement équipé pour la téléphonie fixe, les mobiles révolutionnent le fonctionnement des marchés.

De plus pour l’Afrique, la ressource principale est la population. La croissance démographique africaine est la plus rapide du monde. L'augmentation de la population constitue un facteur travail. D’où la nécessité de développer des infrastructures et des services d’éducation et de santé à la hauteur des besoins des citoyens, et d’assurer leur accès aux ressources élémentaires comme l’eau et l’électricité. Ainsi les travailleurs mieux éduqués peuvent aussi commander les revenus élevés et l’opportunité de trouver et de maintenir des emplois mieux rémunérés et stables.

Question 2 : Vous analyserez les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique, et l’incidence attendue et effective des IDE (Investissements Directs à l’Étranger) sur la croissance africaine. (7 points)

La production à forte technicité et sa généralisation à tous les secteurs de l’économie sont de plus en plus de mise. L’acquisition de connaissances et en particulier les investissements dans les nouvelles technologies, les capacités d’innovation et les compétences connexes sont dorénavant des composantes importantes des activités de production qui, dans certains cas, relèguent au second plan les investissements dans des biens corporels tels que les machines et l’équipement.

C’est la forte croissance de la demande qui fait rêver les investisseurs étrangers en quête de nouveaux marchés : les ménages africains connaissent une amélioration de leur pouvoir d’achat grâce à dix années de croissance mirifique, et l’urbanisation rapide des populations alimente la demande pour de nouveaux types de biens et services.

Le secteur africain des télécommunications est soutenu par des flux d’IDE. Or les opérateurs de mobiles des pays développés peinent fortement sur leurs marchés intérieurs, qui frôlent un taux d’équipement de 100%. À l’affût de nouveaux marchés, ils ont les yeux rivés vers l’Afrique. Après quelques investisseurs moyen-orientaux et sud-africains, ce sont maintenant les opérateurs européens qui sont à l’assaut du marché africain : le britannique Vodafone au Ghana, le français Orange en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Kenya, SFR au Maroc…Les équipementiers indiens et chinois (Huawei et ZTE) tissent maintenant leurs réseaux, et connaissent les plus fortes progressions. Il y a également le grand groupe L'Oréal qui souhaite vendre plus de 170 millions de produits en Afrique. En effet, l'Afrique subsaharienne devient l'objet d'une stratégie de conquête très disputée entre grands acteurs mondiaux de la cosmétique.

Ce sont les ressources naturelles du continent noir qui attirent les IDE: les ressources en minerais (platine, chrome, cobalt, or, diamants…), en bois, et en hydrocarbures (pétrole et gaz) sont colossales. Les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique, également car les coûts sont moins élevés. Les investissements dans la recherche-développement sont certes nécessaires pour stimuler l’innovation et accroître la capacité des entreprises nationales à imiter et à adopter les technologies mises au point à l’étranger, mais ils atteindront leurs objectifs uniquement s’ils visent à promouvoir l’innovation au niveau de l’entreprise plutôt qu’à effectuer des recherches plus générales destinées à renforcer les capacités scientifiques.

L'impact attendue et effective des IDE (Investissements Directs à l’Étranger) sur la croissance africaine est positif. En effet, un meilleur environnement macroéconomique et un climat d’investissement facilitent la création de plus d’emplois rémunérés et salariés, la qualité de l’offre de main d’œuvre est également un facteur important. Les travailleurs mieux éduqués peuvent aussi commander les revenus élevés et l’opportunité de trouver et de maintenir des emplois mieux rémunérés et stables.

L'industrie du mobile est aussi un puissant levier pour la croissance africaine. L’information en temps réel dans tous les coins d’un continent en manque d’infrastructures est un puissant accélérateur et un régulateur des flux marchands et financiers. C’est une source importante de rentrées fiscales pour les États africains. C’est la source de création de très nombreux emplois. Mais c’est surtout un

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