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VALIDATION DES UE PROPRES A L’INGENIERIE DE FORMATION

Mémoire : VALIDATION DES UE PROPRES A L’INGENIERIE DE FORMATION. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Septembre 2016  •  Mémoire  •  3 426 Mots (14 Pages)  •  799 Vues

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VALIDATION DES UE PROPRES A L’INGENIERIE DE FORMATION

(FAD 109 ; 110 ; 111 ; 112 ; 114)

Etymologiquement, le mot « ingénierie » vient de « génie » et du métier d’ingénieur.

Le terme « ingénierie de formation » apparaît en 1987 par la voix de Guy LE BOTERF.

Elle est une démarche complexe de conception et de réalisation de système de formation.

On se trouve donc dans une démarche projet constituée de plusieurs phases :

  • analyse des besoins,
  • spécification du système (au travers du cahier des charges),
  • conception du système (hiérarchisation des sous-projets qui composent le projet),
  • développement des composants (phase créative),
  • construction du système (phase d’assemblage),
  • validation du système (validation de chaque étape au travers du test),
  • qualification opérationnelle.

Il faut distinguer l’ingénierie pédagogique, qui consiste à construire, conduire et évaluer une action de formation, de l’ingénierie de formation qui s’applique à mettre en œuvre des dispositifs de formation.

Au travers de mon expérience professionnelle, après une formation d’un an à l’IUFM d’Aix Marseille, j’ai successivement animé des formations, accompagné et orienté un public adulte dans l’emploi, réalisé des analyses de poste et des audits, mis en place des référentiels métiers, élaboré et évalué des modules de formation sur mesures pour des entreprises régionales, répondu à des appels d’offres (PRF, ANPE, …) et enfin assuré la responsabilité d’un service formation (conception, gestion, pilotage et analyse des plans de formation, élaboration de cahiers des charges, référencement des prestataires, mise en place de la réforme liée à la loi Fillon, etc.)

Pour réaliser l’ensemble de ses tâches, ma formation de base était insuffisante et j’ai du mener en parallèle un véritable travail de fond pour me former, m’informer afin de développer les compétences nécessaires à la bonne exécution de toutes ses activités.

J’ai lu de nombreux ouvrages, suivi des formations, assisté à des conférences, rencontré des professionnels, participé à des groupes de réflexion au Conseil régional (dans le cadre du Programme Régional de Formation), développé des partenariats avec des acteurs de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’insertion, etc.

Ainsi je ne suis pas devenu un expert de la formation du jour au lendemain.

A force de procéder à une analyse critique de mon travail, au travers des résultats obtenus mais aussi de mes propres démarches,  je continue aujourd’hui à enrichir mes pratiques.

Je vais maintenant  vous décrire, au travers de mon parcours professionnel, ce que j’ai appris, comment je l’ai appris, comment je l’ai mis en pratique et amélioré au fil du temps.

Dans un premier temps, j’aborderai l’ingénierie de formation avant de me pencher sur mon expérience dans l’ingénierie pédagogique.

I) L’INGENIERIE DE FORMATION

L’ingénierie de formation consiste à élaborer un dispositif de formation, le piloter et l’évaluer.

Guy Le Boterf donne trois conditions pour l’élaboration d’une action de formation :

  • L’adaptation à des situations concrètes,
  • Le besoin doit toujours être exprimé en lien avec le projet, le dysfonctionnement et les objectifs que l’on s’est fixé,
  • La réussite qui est l’application des apports en situation de travail.

L’ingénierie de formation apparaît donc comme une démarche rationnelle, exploratoire et validante.

A chaque fois que l’on m’a fait remonter un besoin de formation, j’ai toujours, dans un premier temps, analysé la demande pour comprendre ce qu’il y avait derrière. La demande était-elle faite dans l’optique d’une restructuration, d’un développement d’activité, …ou faisait-elle suite à un dysfonctionnement ? Si c’était le cas, quel était le problème ? Qui concernait-il ? Depuis combien de temps ? En connaissait-on les causes ? Avait-on déjà engagé des actions ?.....

L’intérêt d’analyser la demande au préalable de toute action me permettait de gagner du temps et de planifier les étapes du projet à venir. Il est donc vital de maintenir une communication soutenue avec les différents acteurs à l’origine de la demande.

Mon expérience professionnelle m’a permis de réaliser de l’ingénierie de dispositif de formation et de l’ingénierie d’action de formation.

1) L’ingénierie de dispositifs de formation

Au poste de responsable formation, je gérais le dispositif de formation au travers de la gestion du plan de formation de l’entreprise Iris intérim.

Au cours d’une réunion qui avait lieu au début du quatrième trimestre, j’assistais la direction dans la définition de la stratégie de formation qui était basée sur la stratégie de l’entreprise. La question qu’on se posait était « qu’est-ce que la formation peut apporter à l’entreprise pour atteindre ses objectifs ? » Il était fréquent qu’il y ait plusieurs stratégies sur un même exercice (par exemple développer l’activité assainissement, l’activité électrique et l’activité transport) ce qui impliquait autant de besoins en  compétences.

Je prenais alors contact avec les agences afin de préciser les besoins de chacune dans les différents domaines (nombre de personnes à former, date de disponibilité, rythme et période de formation possible, etc.). Cette étape me permettait de planifier les actions, de budgétiser les dépenses, de ventiler les actions sur les différents dispositifs du plan et de trouver des financements. En effet, les intérimaires qui n’étaient pas en activité étaient inscrits aux ASSEDIC et pouvaient bénéficier de certaines aides. C’est ainsi que j’ai monté avec les clients de certaines agences et l’ANPE des contrats de formation tripartite comme les SAE (Stages d’Accès à l’Emploi) pour les métiers du transport qui permettait avec une promesse de longue mission (plus de 6 mois) de financer intégralement un permis poids lourd avec une FIMO (formation sécurité) et une spécialisation citerne. En règle générale, les entreprises embauchaient les intérimaires en CDI à l’issue de la mission.

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