Travail de compréhension

TRAVAIL DE COMPRÉHENSION

[pic 1]

Rappelons que pour obtenir une note d’excellence (note attestant que vous avez produit un travail plus que satisfaisant), vous devez obligatoirement enrichir vos réponses de sources externes (articles de journaux adéquatement cités). Ces articles traitant de faits d’actualité doivent soutenir votre argumentaire et illustrer les enjeux étudiés.

Longueur du travail : environ 6 à 8 pages par question

QUESTIONS DU TRAVAIL DE COMPRÉHENSION

DROITS DE LA COMMUNICATION

Questions relatives aux droits habilitants

Droit de bénéficier du progrès scientifique et de ses applications

En vous basant sur les passages pertinents du manuel et sur les lectures du bloc 2 du recueil de textes, précisez votre compréhension du droit de bénéficier du progrès scientifique et de ses applications. Faites état de la relation entre ce droit, la notion de « fractures numériques » et la notion de « développement humain » en définissant ces deux concepts et en présentant les enjeux qu’ils soulèvent.

Le droit de bénéficier du progrès scientifique et de ses applications comporte deux dimensions : une dimension protectrice, dont la vocation est de protéger la population des excès et mauvais usages de la science et de ses applications, et une dimension distributrice devant assurer la diffusion de leurs bienfaits. La science et ses applications peuvent contribuer à préserver les droits de l’homme, d’améliorer notre dignité, de promouvoir la liberté et l’égalité des humains, mais aussi nuire à la population en violant leurs droits fondamentaux.

Le droit de bénéficier du progrès scientifique et de ses applications est présent pour que tous les gens, peu importe leur culture, l’endroit où ils vivent ou leurs conditions financières puissent bénéficier et avoir accès aux mêmes informations, ressources et services. Voici quelques exemples auxquels chaque individu aurait le droit de bénéficier : des traitements contre le cancer ou contre le sida/VIH, un accès aux technologies qui permettent l’enregistrement et la diffusion des œuvres artistiques, par la mise en place des dispositifs permettant à des communautés isolées d’accéder à l’éducation à distance, etc. Ce droit aide beaucoup le développement social et économique des gens qui vivent dans des groupes défavorisés ou marginalisés. À la base, ce droit à trois objectifs qu’il essaie d’atteindre, soit s’assurer que chaque individu ait accès à de l’information ou à des outils qui l’aideront à s’épanouir personnellement et collectivement, à mettre la science et la technologie au service de la réalisation de tous les droits humains et pour finir, de mobiliser la science et la technologie pour contribuer au développement humain, à réduire la pauvreté et favoriser l’autonomisation des individus et des communautés.

Il est très important que ces trois objectifs se réalise, car ils vont permettent aux individus dans le besoin; les malades, les gens pauvres aient accès à l’information, aux médias sociaux et qu’ils puissent utiliser des multimédias portatifs afin de faciliter la communication et la recherche, surtout faciliter l’accessibilité à internet. Tout individu, peu importe leur situation, a le droit de bénéficier du progrès scientifique. Il est du devoir du gouvernement et des États de prendre les mesures nécessaires pour que les pays, village, communauté n’ayant pas ce droit puissent en bénéficier. L’importance de donner accès à ce droit aux gens qui ne peuvent pas se le permettent, est primordial, car non seulement ils peuvent se renseigner sur plusieurs sujets, mais l’accès à cette information permet à ces gens de développer leurs connaissances. Ils peuvent également communiquer avec le monde extérieur, d’entrer en relation avec d’autres individu. Ce droit leur donne accès au monde entier, aux nouvelles, aux catastrophes autant naturels que politique qui surviennent ailleurs. Les gens demeurent informés.

Dans les droits de bénéficier du progrès scientifiques et de ses applications, ont fait beaucoup référence au droit qu’on chaque individu d’avoir accès à internet ou autres ressources. Malheureusement, cet accès est inégal à travers le monde. On utilise normalement le terme de fracture numérique quand on veut parler de diversité d’accès aux technologies informatiques, en grande partie Internet. Cette différence d’accessibilité se retrouvent surtout entre les pays riches et les pays pauvres ou sinon dans les zones rurales et urbaines. Ceux et celles qui vivent l’inégalité de cette transmission, ce voit exclure tranquillement de la société.

Si l’on regarde les probabilités de ceux et celles qui utilisent les technologies d’information, on peut constater qu’il y a une hausse importante. Exemple, en France, l’utilisation des téléphones portables a passé de 4% en 1997 à 96% en 2007. Aussi, le nombre d’internautes de 11 ans et plus aurait passé de 22% en 2001 à 69% en 2010. C’est chiffre démontre effectivement que l’utilisation des internautes se fait plus fréquemment. Des chercheurs vont jusqu’à dire que la lutte contre la fracture numérique est enfin fini et qu’ils peuvent passer à autre chose. Malheureusement, ces probabilités ne sont pas les mêmes pour l’univers entier. Certains pays ont un pourcentage beaucoup moins élevé d’internaute que d’autre. On peut même parler d’inégalité en termes d’usage plutôt qu’inégalité d’accès.

Plusieurs chercheurs tels que Selwyn, Van Dijk, DiMaggio, Hargittai, Lenhart, Helsper ou Dutton, poussent plus profondément leurs recherches afin de voir plus loin que la fracture numérique en termes d’inégalité d’accès aux ressources et technologies d’information. Ils vont se concentrer aussi sur l’aspect des inégalités en termes d’usage (savoir-faire et bénéfice). Cette nouvelle prise de conscience permettra d’identifier la capacité des individus à s’approprier une technologie d’information. Cette inégalité révèle qu’elle répartie non seulement à cause du capital économique, mais aussi à cause du capital culturel et cognitif. Les chercheurs Périne Broccorne et Gérard Valenduc (2009) se sont concentré dans leurs travaux sur trois aspects différents : les compétences instrumentales (qui réfère à la capacité des gens à manipuler du matériel et des logiciels), les compétences informationnelles (qui vérifie la capacité des internautes à chercher, sélectionner, comprendre, évaluer et traiter de l’information) et les compétences stratégiques (qui évalue les attitudes des individus à utiliser l’information de manière à lui donner un sens dans leur vie de tous les jours dans leur environnement personnel et professionnel). Avec ces travaux, les chercheurs ont pu remarquer que ce n’est pas parce qu’il y a un accès aux informations qu’il y a un usage équivalents et ce n’est pas parce qu’il y a des usages que les gens se l’approprient adéquatement.

...