Tpe Bien Etre Et Sante

Depuis toujours, les multiples modifications corporelles fascinent l’espèce humaine.

Elles sont diverses et consistent à modifier le corps de façon à améliorer son apparence ou à symboliser  quelque chose de plus profond.

Elles peuvent être variées : éphémères comme les peintures corporelles, les teintures, et les piercings mais aussi intemporelles telles que les scarifications, ou encore le tatouage. Le tatouage est associé à la fois à un phénomène de mode, de marginalisation d’un individu, mais aussi à une manière de former des clans, de se faire accepter, de prouver sa force… On lui prête bon nombre d’applications, même si en occident le tatouage a, jusqu'à longtemps, été un sujet relativement polémique.

Le tatouage lui-même possède sa propre histoire: il est utilisé pour marquer des bandits, lors de cérémonies de passage à l’âge adulte ou encore pendant la Shoah dans les camps de concentration...

D’un côté purement étymologique, le terme « tatouage » vient de l’expression tahitienne « Ta-atouas », plus précisément « Tatau »signifiant marquer, dessiner ou encore frapper.  Le « Ta » exprime le dessin, et le « atua » « esprit de dieu ».

Le terme a été employé pour la première fois en Europe en 1772 par le docteur Berchon, traducteur du second voyage de « Cook » vers Tahiti.

Le mot « tatouage » sera francisé à la fin du XVIIIème siècle et apparaîtra dans les dictionnaires à cette même époque.

Dans d’autres parties du globe, ce même tatouage est associé à d’autres termes. Par exemple, au Japon il s’agit d’irezumi qui se traduit par « insertion d’encre », ou il est aussi appelé horimono qui veut dire « sculpture » .

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