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Sécurité Sociale Risque Social

Note de Recherches : Sécurité Sociale Risque Social. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2012  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  1 480 Vues

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I. DEFINITION DU RISQUE SOCIAL

La notion de risque sociale et complexe, relative et évolutive. Les risques qui menacent l’homme sont d’origines très diverses. Ils peuvent être causés par l’homme lui même (guerre, conflit…), soit du à des phénomènes naturels (inondations, tsunami…). Ils peuvent avoir une nature catastrophique (épidémie du SIDA) ou pas (épidémies de bronchiolite). Ils peuvent toucher toute la population ou presque en même temps (tremblement de terre, inondations…) ou seulement une partie restreinte (chômage, maladie…).

Les risques sociaux sont variables selon le contexte historique. Ainsi, la révolution industrielle du 19ème siècle à fait émergé dans la réalité sociale et dans le débat politique, les risques du chômage et d’accidents du travail, ainsi que le risque de pauvreté. Aujourd’hui le risque d’exclusion sociale est apparu dans la seconde moitié du 20ème siècle. De nouveaux risques apparaissent.

4 niveaux d’intervention ont été successivement mit en place au cours de l’évolution de l’humanité pour protéger l’individu. Mais l’un ne supprimait pas l’autre, souvent ils se sont superposés. Ces niveaux sont apparus progressivement en fonction de l’évolution de la société qui devient de plus en plus complexe et diversifiée et en raison de l’insuffisance progressive des niveaux précédents.

LA FAMILLE : elle est la pierre angulaire de la protection sociale mais son rôle à diminué corrélativement avec sa taille. Elle reste tout de même un lieu de solidarité. C’est encore un rempart contre l’exclusion.

L’ASSISTANCE : elle exprime un sentiment de solidarité vis-à-vis des individus les plus déshérités d’une société. Elle peut être publique ou privée. L’aide privée peut être d’ordre philosophique ou confessionnel (église). Cette assistance peut être attribuée à l’individu directement en nature (repas, vêtements…), soit par des dons à des réseaux. On fait aussi appel à la générosité (pièces jaunes…). On a aussi la notion d’assistance publique où l’état a prit le relai de cette solidarité. L’état voulait aussi le maintient de l’ordre public.

LES ASSURANCES SOCIALES : l’individu a essayé de se prémunir contre les conséquences financières des risques sociaux en créant un mécanisme d’indemnisation lors de l’apparition de m’un de ses risques. On distingue les assurances privées à but lucratif (AGF, MATMUT…), qui offrent des indemnités ou un apport financier prévu à l’avance et au préalable des primes sont versées. 3 éléments limitent la portée de ces assurances :

 il n’y a pas de solidarité au sein du groupe

 il n’y a pas d’obligation de cotiser

 tous les risques ne sont pas prit en charge

Il y a aussi les mutuelles misent en place en complément des assurances. C’est une forme associative très ancienne regroupant des individus d’une même profession pour se protéger collectivement de certains risques. La mutuelle est une prise en charge collective et plus solidaire. Il n’y a pas de bénéfice, normalement c’est à but non lucratif. L’adhésion est volontaire et les risques couverts sont homogènes puisqu’ils sont basés pour une même profession.

LA SECURITE SOCIALE : c’est le modèle le plus efficace et le plus sociale car il couvre l’ensemble de la population. Il y a aussi l’hétérogénéité des risques, toutes les CSP sont représentées. Il y a obligation de cotiser (déduit des bulletins de salaires). Les cotisations sont variables en fonction des revenus, pour des prestations identiques (plus le revenu est élevé, plus il faut

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