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Synthèse industrie en Europe

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Par   •  30 Mai 2020  •  Synthèse  •  1 223 Mots (5 Pages)  •  362 Vues

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Une gestion de crise individualisé selon les pays qui semblent indépendants.

  1. Des différences fortes de moyens de gestion de la crise selon les pays.

Des politiques de relance menées par les pays les plus forts économiquement, notamment les pays du Nord.

  1. Les pays du nord, forts économiquement, ont plus de marge de manoeuvre concernant les politiques de relance.

  • La gestion de la crise semble avoir pour nécessité des politiques de relance (monétaires et budgétaires) afin de permettre aux économies de se remettre sur les rails et de relancer certains secteurs phares de ces économies après des mois d’endormissement forcé.

  • Les pays les plus forts économiquement continuent eux, contrairement aux pays émergents, à recevoir un minimum d’investissements de l’étranger.
  • Concernant ces pays ils peuvent emprunter à des taux bas comme l’Allemagne qui peut avoir des emprunts à des taux négatifs et donc faire remonter plus facilement l’investissement, cela permettrait une relance économique plus aisée.
  • La stabilité de la monnaie est également à prendre en compte pour ces pays puisqu’ils ont des monnaies généralement plus fortes et donc plus stables. Par exemple l’EUR subit moins les fluctuations de son taux de change face à l’USD, que d’autres monnaies moins stables et plus corrélées aux fluctuations du taux de change de l’USD.
  • Les pays les plus forts économiquement peuvent avoir de plus fortes réactions face à ces crises, comme Peter Altmaier ministre de l’économie Allemande qui assure un plan « qui comprend des garanties de prêts et un fonds de stabilisation de l’économie de 600 milliards d’euros ».
  • Finalement les politiques les plus expansionnistes permettant le plus aisément une relance économique peuvent être menées par des pays forts économiquement plus facilement. L’hélicoptère monétaire par exemple est utilisé par la FED qui distribuera de l’argent aux américains à raison de 1200$ par personne. Impossible d’imaginer ça pour des pays dont la dette est plus creusée comme les pays émergents.
  • Il en va de même pour le chômage partiel qui nécessite un soutien fort de l’État s’élevant souvent à plusieurs millions d’euros étant donné qu’il paie une grande partie de ces salaires aux salariés en chômage partiel. Les pays les plus fragiles sont incapables d’assurer cela.

Moins de marge de manoeuvre concernant les politiques de relance dans les pays émergents et plus faible économiquement.

  1. Les pays émergents et fragiles économiquement ont eux moins de marge de manoeuvre concernant les politiques de relance.

  • Les pays les plus faibles économiquement subissent de fortes fuites des capitaux vers les pays considérés plus stables et plus à même de sortir de la crise ou de moins la subir. Cela fait chuter l’investissement et empêche des politiques de relance.

  • Ces politiques sont de plus endiguées par les taux d’emprunts qui sont bien plus élevés que dans les pays les plus stables économiquement. Ainsi on a en Italie des taux d’intérêts qui augmentent fortement. Cela creuse le spread (comparé à l’Allemagne par exemple empruntant à taux négatif) et désincite fortement à investir en Italie pour au contraire investir dans les pays plus stables.
  • Pour les pays émergents il y a une forte dépendance à l’USD ce qui vient encore plus réduire la stabilité de ces économies et leurs marges de manoeuvre concernant les politiques monétaires à adopter.
  • Finalement le secteur des matières premières fait parti des plus touchés avec une forte chute des prix des matières premières. Ce fort ralentissement dans le secteur des matières premières fait chuter le bénéfice tiré des exportations des pays émergents. Cela vient en plus se coupler à la baisse de la demande qui vient in fine prendre ces pays à la gorge concernant leurs exportations. Cela permet donc moins de manoeuvre concernant les politiques de relance budgétaires.

Une gestion commune de la crise dirigée par les banques centrales apparaît alors de façon évidente et nécessaire.

La nécessité apparente d’une gestion conjointe de la crise pour le bien de l’économie mondiale, dirigée par les banques centrales telles que la BCE.

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