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Résumé de « À quoi sert la sociologie ? » (R. Boudon).

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Par   •  25 Novembre 2013  •  1 307 Mots (6 Pages)  •  3 547 Vues

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Résumé de « À quoi sert la sociologie ? » (R. Boudon)

Ce texte paru en octobre 2002 dans la revue Cités, rubrique « Grand article », traite de la question « À quoi sert la sociologie ? » posée par Raymond Boudon. Ce sociologue est considéré comme le chef de file de l’individualisme methodologique en France. Ainsi, à travers trois hommes reconnus comme étant les fondateurs de la sociologie moderne, R. Boudon tente de trouver le genre auquel se rattache la sociologie. En effet, cette dernière semble se rapprocher à la fois du genre scientifique, mais aussi du genre littéraire. C’est pourquoi R. Boudon propose d’analyser certaines théories des trois sociologues pour en retirer ou non une méthode scientifique.

En effet, la sociologie ne peut être catégoriée dans un seul genre. Cette science, puisque qu’elle est reconnue comme telle, tendrait vers la littérature par l’esthétisme et l’idéologie qui en ressort, selon Lepenies. De plus, ce dernier relève que la plupart des sociologues ayant été reconus faisant partie des plus grands de leur génération ont eut pour la plupart, un succès en librairie assez conséquent. Ainsi, cette science semble se rapprocher de la littérature. Pour illustrer cela, l’auteur utilise l’exemple de David Riesman avec son ouvrage Foule solitaire. R. Boudon met cependant en avant le fait qu’il existe plusieurs « genres sociologiques » comme le genre « expressif » notamment présent dans les ouvrages d’Ervin Goffman ou de D. Riesman. Cependant, quelques sociologues classiques ont voulu mettre en avant le caractère scientifique de leurs écrits. Pour cela, ils vont volontairement priver leurs théories de toute forme littéraire pour tenter de mettre un terme au débat ; Même si cette observation n’est pas valable pour l’ensemble des sociologues classiques.

La sociologie n’est pas une science ancienne, mais elle a tout de même profondément évoluée. Ainsi, ce qui été nommé comme « intellectuel » hier, ne l’est plus aujourd’hui et inversement, ce qui rend son argumentation difficile.

R. Boudon commence son explication par une analyse du travail d’Alexis de Tocqueville. Il est considéré comme le fondateur de la sociologie et apporte une methode très précise à tous ses travaux. Ainsi, dans Ancien régime, il compare la révolution francaise à la révolution anglaise en se posant des questions, y trouver une réponse, expliquer cette même réponse. À travers ce travail, Tocqueville donne clairement une méthode scientifique, sans s’occuper du reste. De plus, il utilise une méthode « efficace » qui lui permet d’être encore d’actualité (Dans La Démocratie en Amérique, Tocqueville compare les Français aux Américains dans le domaine religieux. Cette analyse peut aujourd’hui permettre de comprendre le comportement de ces derniers face aux télé-évangélistes.). Enfin, l’auteur finis son analyse de Tocqueville en résumant son programme. Il peut ainsi mettre en avant l’explication des phénomènes et en trouver les causes chez les individus. Ce programme précis rends le travail sociologique précisément scientifique. En effet, il est méticuleux et impartial.

R. Boudon continue ensute son travail avec Max Weber. Lui aussi considéré comme fondateur de la sociologie moderne, Weber voit cette dernière comme une science à part entière. Il va même plus loin que Tocqueville dans sa méthode de travail car il divise chaque phénomène social jusqu’à en trouver « l’atome » ; C’est à dire jusqu’à séparer chaque individu pour comprendre au mieux le fait social. Ainsi, dans Essais de sociologie de la religion, M. Weber explique les différences entre certaines religions historiques (le Zoroastrisme, le bouddhisme et le christianisme). En ayant pour fondement ces trois religions, Weber met en avant les phénomènes dit macroscopiques, c’est à dire des phénomènes vécus par un groupe social. Au travers de cette analyse, il peut arriver à déterminer les causes des croyances de chacune des religions. Il arrive ainsi à une vision microscopique, autrement dit, une vision de chaque individu formant ce même groupe social. Là encore, cet auteur a utilisé une méthode utilisée par des biologistes

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