Rhinocéros, Eugène Ionesco

La montée des idéologies de fascisme et de nazisme pendant les années 1930 en Roumanie a démontré la monstruosité des humains en vers eux-mêmes. Les événements comme la Seconde Guerre mondiale ont provoqués les pionniers du théâtre de l’absurde, par exemple, Eugène Ionesco, à révéler et témoigner le non-sens et les malaises de l’époque en écrivant des pièces de théâtre qui servaient à ridiculiser les idéologies de totalitarisme et de terrorisme de la Seconde Guerre mondiale. Eugène Ionesco, l’un des nombreux porte-paroles du théâtre de l’absurde, démontre, dans sa pièce Rhinocéros, publiée en 1959, le totalitarisme qu’il a fait face en Roumanie lorsqu’il y résidait. Dans cette pièce, il explique et expose les monstres que les humains peuvent devenir en les comparant et transformant en des rhinocéros qui s’oppose aux lois de l’humanisme et au bien de l’humanité. Pour illuminé le lecteur, je vais expliquer au cours de ce texte quelle est la définition et la symbolique du monstre dans Rhinocéros pour l’auteur Eugène Ionesco.

Eugène Ionesco démontre, dans sa pièce de théâtre, Rhinocéros, le monstre que les humains peuvent devenir quand une idéologie leur est présentée ou leur est forcée sur eux. Ionesco a pris ses propres expériences en Roumanie lorsque le fascisme et le nazisme était populaire et les a transformés et transmis en pièce de théâtre de l’absurde. Pour Ionesco, les gens qui se soumettent aux régimes totalitaires sont des monstres. Il compare le citoyen adhérant au fascisme à un rhinocéros, animal stupide, énorme, violent, colérique, à moitié aveugle, qui fonce bêtement sans regarder ce qui se présente devant lui. La métamorphose des gens de la ville en rhinocéros ressemble bel et ben à l’expansion du nazisme, qui a d’abord été un mouvement très marginal, puis a pris une ampleur croissante, répandant ses hommes en uniforme dans toute l’Europe. Le monstre est celui qui décide d’agir contre l’humanité. Notamment, un monstre ressemble au personnage de Jean qui se transforme en Rhinocéros. Jean est un homme de volonté, de devoir, de lutte et de rigueur « j’ai de la force parce que j’ai de la force […] parce que j’ai de la force morale » (p. 31), « La vie est une lutte, c’est lâche de ne pas combattre ! […] Je suis un homme mesuré » (p. 34). Si l’on combine se champ lexical avec la citation de Bérenger: <<Il ne supporte pas la contradiction. La moindre objection le fait écumer>> (p.52), on réalise que Jean est dangereux parce qu’il est intolérant. À cause de la force de son caractère et du fait qu’il soit convaincu du bien-fondé de ses idées, il risque d’imposer celles-ci aux autres. Il possède des valeurs, mais les organise dans une idéologie rigide, ce qui fait de lui un être doctrinaire. Il croit au travail, à l’ordre, à la volonté, mais n’admet pas la différence. Il critique les autres et même les méprises. Il ne regarde pas vraiment les autres humains en tant que personnes, mais comme partageant ou non ses principes. Ce genre de personnage se compare à Adolf Hitler, un homme qui pensait que sa façon était la seule et celle à suivre, un homme qui critiquait et méprisait toute personne qui ne succombait pas à ses idéologies et tous juifs et autres races que la race aryenne. Le personnage de Jean n’est pas le seul monstre dans cette pièce.

D’ailleurs, Dudard représente le stéréotype de l’intellectuel qui pense que tout s’explique par la théorie :<<la pratique avait toujours le dernier mot. Elle l’a peut-être, mais lorsqu’elle procède de la théorie. >> Ionesco a toujours dénigré et douté les intellectuels car pour lui : <<Personnellement je me méfie des intellectuels qui, depuis une trentaine d’années, ne font que propager les rhinocerites et soutenir philosophiquement les hystéries collectives dont les peuples entiers deviennent périodique la proie. >> En effet, dans la pièce <<Rhinocéros>>, le personnage de Dudard se transforme aussi en rhinocéros. La pensée d’Ionesco sur les intellectuels est donc illustrer et on réalise grâce à la pièce que les intellectuels peuvent aussi être des monstres. Dudard accepte le fait que la population devient rhinocéros quand Bérenger dit :<<C’est du fatalisme. >> Dudard répond :<<C’est de la sagesse. Lorsqu’ tel phénomène se produit, il a certainement une raison de se produire. C’est cette cause qui faut discerner. >> (p.123) Au lieu de réaliser que ce qui se passe est impossible, il essaie de comprendre et de trouver

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