Remarque, à l'ouest rien de nouveau

À L’Ouest Rien De Nouveau

L’histoire est narrée par un jeune soldat allemand de 19 ans, durant la Première Guerre Mondiale. Paul Bäumer est le personnage principal, un jeune homme banal, qui s’est engagé à l’incitation de son professeur Kantorek avec tous ses amis de classe. Au début du récit, il présente ses camarades, dont un qui sera très important pour Paul, Stanislas Katczinskly alias Kat. Kat a quarante ans et est à la tête du groupe de Paul. Il sait quand le danger est là, il trouve de la nourriture même quand il n’y en a pas et repère les bons refuges pour dormir. Paul décrit les atrocités de la Guerre. Il relate la vie dans les tranchée, la solidarité entre les camarades, les moments de peine par exemple, quand il doit annoncer à une mère la mort de son fils et les retrouvailles émouvantes avec sa mère et sa soeur.

L’auteur Erich Maria Remarque, de son vrai nom, Erich Paul Remark, est allemand. Il est né à Osnabrück le 22 juin 1898 et est mort à Locarno le 25 septembre 1970. Il fait l’armée en 1916 et est envoyé sur le front en 1917, où il est blessé la même année. A partir de 1920, il cumule plusieurs emplois après l’échec de son premier livre intitulé « La Baraque De Rêve ». En 1928, il écrit « À L’Ouest Rien De Nouveau » qui connaîtra un succès mondial et qui sera adapté en film. Il publiera ensuite de nombreux livres dont « La Nuit De Lisbonne ».

À « L’Ouest Rien De Nouveau » est un livre axé sur cette boucherie que l’on appelle la Guerre et sur le vécu de Paul et de ses amis. Le livre comporte plusieurs thèmes dont la solidarité entre les soldats, les conditions extrêmes dans les tranchées et les conséquences de la guerre sur les hommes. Tout au long du livre, nous sommes témoins du parcours et des difficiles expériences du protagoniste. Au fil du récit, nous suivons l’évolution psychologique de Paul qui passe de l’insouciance à la colère, pour finalement ne plus avoir d’espoir voyant sa génération sans avenir, sans avoir construit de famille et sans travail. Paul Bäumer se sert au début d’humour pour se protéger de ce qui l’entoure et semble-t-il pour alléger son récit. Il retranscrit la guerre de façon légère: Par exemple, au début de l’histoire, il relate que leur compagnie comptait au départ cent cinquante hommes, qu’il n’en restait plus que quatre-vingts suite à une attaque et comme le cuisinier avait fait trop de nourriture, il y avait donc deux ou trois rations par personnes en plus. Par la suite, le ton du livre devient plus grave. Un passage du livre est très marquant et montre à quel point Paul prend du recul face à la Guerre et perd sa naïveté, je cite p.126: « L’horreur du front disparaît lorsque nous lui tournons le dos;…Lorsque quelqu’un meurt nous disons qu’il a fermé son cul c’est ainsi que nous parlons de tout. Cela nous empêche de devenir fous. » Dès lors, nous comprenons qu’il a changé et qu’il n’est plus un enfant. Les brèves retrouvailles avec sa mère et sa soeur lors d‘une permission lui font prendre conscience que ceux qui ne sont pas à la guerre ne se rendent pas compte de la gravité de ce qu’ils vivent au front.

C’est un livre qui révèle la monstruosité de la Guerre et qui est toujours d’actualité. Je conseillerais ce livre car il est

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