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Rapport de stage, en tant qu'infirmer en psychiatrie.

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Par   •  25 Novembre 2014  •  9 157 Mots (37 Pages)  •  1 354 Vues

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Objectif de l’UE 5.7

L’infirmier en psychiatrie :

• Connaitre les différents lieux d’intervention de l’infirmier en psychiatrie.

• Savoir les prérequis de l’infirmier en psychiatrie

• Identifier les missions de l’infirmier en milieu intra hospitalier et extra hospitalier

• Connaitre les différentes structures d’accueil disponible pour les patients atteint de maladie mentale.

• Identifier les différentes pathologies psychiatriques.

• Observer et analyser le quotidien d’un infirmier en psychiatrie

Introduction

Pour mon travail de fin d’étude, j’ai voulu orienter ma réflexion sur l’une des difficultés que j’ai ressenties lors d’un de mes stages. Durant toute ma formation, j’ai réalisé de nombreux lieu de stage, avec des organisations, des équipes et des patients différents, ce qui m’a permis de vivre de multiples expériences qui m’ont interrogé.

Cependant, lors de mon stage en chirurgie générale auprès des patients en attente ou ayant effectué une opération chirurgicale, j’ai été confronté à l’anxiété de ces personnes face à l’intervention qui vont subir. L’anxiété des personnes soignées m’était jusque-là inconnue et j’ai dû m’y confronter pour la première fois.

Ce stage a été très enrichissant et intéressant, mais j’ai dû faire face à des difficultés de prise en soin lorsque j’avais un patient anxieux. J’ai ainsi voulu porter mon sujet de mémoire sur l’anxiété en pré opératoire dans un service de chirurgie afin de mieux comprendre l’origine de cette anxiété et les moyens mis en place dans les établissement de santé pour y remédier.

Mon travail est articulé en plusieurs parties :

Dans un premier temps, je vais vous faire part de ma situation d’appel ainsi que ma question de départ. La situation est deux patientes que j’ai prises en soin durant mon stage dans un service de chirurgie générale.

Dans un second temps je développerai mon cadre conceptuel en lien avec ma question de départ, afin de définir et expliquer ce qu’est un soignant, la santé, la relation soignant-soignée, la communication, l’anxiété, les échelles d’évaluation d’anxiété et l’accueil. A la suite de ce cadre théorique, j’exposerai une problématique et hypothèse qui en découle.

Dans un troisième temps, j’analyserai l’enquête mené sur le terrain afin de confronter la théorie et la réalité du terrain. Et je finirai par une conclusion de ce travail de fin d’étude et par un résumé.

CONSTAT

Au cours de mon stage de deuxième année, dans un hôpital de la métropole lilloise, en service de chirurgie, j'ai eu l'occasion d'être confrontée à des patients en situation de stress, de peur, d'angoisse, de panique face à l'attente de l'intervention chirurgicale.

Le cas de Madame A., 42 ans m'a interpellé. En effet, elle est entrée pour une cholécystectomie. Je me suis chargée de faire l'entrée de la patiente en chambre. Je me présente, je lui explique le fonctionnement de la clinique et je poursuis son admission.

Elle me semblait tétanisée par l'intervention, elle me posait une multitude de questions : combien dure l'intervention ? Quand pourrai-je remanger ? Y-a t-il des échecs de l'intervention ? Ça arrive qu'on ne se réveille pas ? Elle conclut : « Dites-moi comment s'appelle exactement l'opération, je vais regarder sur internet ». Ses paroles étaient accompagnées de tortillements des mains, une pâleur du visage, de la transpiration et des tremblements.

J'ai essayé de l'apaiser en lui parlant calmement et en répondant à toutes ses interrogations sans dépasser mon champ de compétence. Je sentais qu'elle avait besoin d'exprimer son anxiété. Je me sentais assez démunie face à son angoisse.

Madame A. n’a aucun lien avec le milieu médical. C'est une jeune cadre dynamique, qui se retrouve dans un contexte inconnu.

Lors de mon précédent stage en cardiologie en fin de deuxième année, j'avais pris en soin Madame C., 60ans, mariée et mère de 7 enfants. Cette femme, suite à un malaise et des palpitations, était adressée par son cardiologue pour effectuer une coronarographie. Son intervention était prévue à 8h. Je suis passée en chambre deux heures auparavant pour lui donner les consignes préopératoires, c'est-à-dire douche Bétadine, rasage et prémédication. Je lui ai donc demandé dans un premier temps de prendre sa douche puis de sonner pour effectuer l’épilation de son avant-bras et des plis inguinaux. Elle m’a alors demandé : « pourquoi m'épilez-vous ? », ce à quoi je lui ai expliqué que pour des mesures d’hygiène, nous épilons les zones susceptibles d'interventions. Son visage était tendu, crispé et fermé. J'ai ressenti de la crainte, et à la suite de mes explications, elle me demande « qu'est-ce qui va se passer ? » je me suis donc rendu compte que Mme C, ne connaissait pas l'intervention. Je lui explique ainsi le déroulement de l’examen. Il s’agissait d’une intervention invasive puisqu’une une sonde d'exploitation allait être administrée dans son avant-bras ou dans les plis inguinaux. Cette sonde allait permettre d'injecter le produit de contraste et de visualiser les artères coronaires. Elle m’a écouté attentivement, les yeux figés sur moi, et a conclu l'entretien par « il y a des risques à la suite de cette examen ? ». Je lui ai répondu de manière rassurante et d'un ton posé : «oui, il existe des risques, comme tout examen, mais votre médecin a prescrit cette examen, en évaluant le bénéfice et risque, il est donc plus bénéfique que vous fassiez cet examen ». Tout comme Madame A., elle présentait une anxiété préopératoire, qui se traduit par une douleur psychologique.

Selon l'article « peur, anxiété et douleur » du

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