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Qui d’entre nous n’a pas expérimenté ce sentiment d’avoir été dans le faux a une période de sa vie avec toutes les conséquences que cela a eu sur nos actes et nos décisions ?

Cours : Qui d’entre nous n’a pas expérimenté ce sentiment d’avoir été dans le faux a une période de sa vie avec toutes les conséquences que cela a eu sur nos actes et nos décisions ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2020  •  Cours  •  626 Mots (3 Pages)  •  339 Vues

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Je suis au crépuscule de ma vie. Assis à la terrasse de ma petite maison de bois sous le soleil couchant, scrutant le paysage boisé qui m’environne, je fais une rétrospective sur mes années passées sur terre et me rend compte du nombre de choses auxquelles j’ai pu croire auparavant et qui au fil des années ne furent plus tellement des certitudes.

Qui d’entre nous n’a pas expérimenté ce sentiment d’avoir été dans le faux a une période de sa vie avec toutes les conséquences que cela a eu sur nos actes et nos décisions ?

Selon le Larousse, la croyance est le fait de croire à l’existence de quelqu’un ou de quelque chose, a la vérité d’une doctrine, d’une thèse.

Le dictionnaire libre Wikipédia nous en donne une définition plus élaborée et plus précise selon laquelle la croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère a une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse.

Les croyances ont eu des incidences certaines sur l’histoire de l’humanité. Comme par exemple le fait d’avoir cru que la terre était plate, que l’homme blanc était supérieur à l’homme noir ou que tout progrès est bien pour l’Homme.

En effet tous les Hommes et les êtres vivants, les animaux y compris, sont otages de leurs croyances qui biaisent leurs visions du monde et leurs comportements.

Ce que l’on croit sur soi, sur les autres et sur le monde n’est pas la réalité mais tend à le devenir.

Je prendrais l’exemple d’un enfant qui durant toute son enfance s’est fait rabâcher qu’il fallait être grand pour être bon basketteur. Cette croyance qu’on lui avait inculque a de fortes chances d’annihiler toute volonté de prétendre faire carrière dans ce sport.

Le défi est donc de ne pas transformer une expérience de vie en une croyance qui finirait par déterminer notre approche de ce qui nous entoure et nous empêcherait d’accéder à cette intelligence infinie qui est la clé de la conscience de l’âme.

L’action,  l’expérimentation et l’ouverture d’esprit semblent être parmi les remèdes aux fausses croyances qui nous emprisonnent.

C’est en fait une constante remise en question et la mise à l’épreuve de nos croyances, même les plus ancrées.

Vu sous cet angle la croyance est donc une barrière à notre épanouissement, quelque chose de négatif. Le terme « c’est une croyance » ne semble-t-il pas sous-entendre «  c’est faux » ?

La croyance religieuse échappe á ce jugement négatif car ne pouvant être qualifiée de vraie ou fausse.

Pourtant, l’absence de croyance peut apparaitre tout autant péjorative aussi. Parfois nous disons sur un ton désolé et ironique en parlant d’une personne : Il ne croit en rien ! Faisant de l’incrédulité, un défaut, une caractéristique du pessimiste.

Le maçon, pourtant, loin d’être pessimiste, dans sa quête n’a d’autres choix que de mettre ses croyances en veille et se mettre en danger pour élargir sa vision et sa perception du monde.

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