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Question sur corpus : En quoi ces fables présentent-elles une leçon morale ?

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Par   •  23 Février 2019  •  Dissertation  •  645 Mots (3 Pages)  •  937 Vues

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Question sur corpus :

En quoi ces fables présentent-elles une leçon morale ?

        Le corpus qui nous est proposé comprends 3 textes. Le premier est « Le Loup et l’Agneau », écrit par La Fontaine en 1668, le deuxième est « Le Crocodile et l’Esturgeon » écrit par Florian en 1792 et le troisième est « L’Ogre et la Fée » écrit par Victor Hugo en 1861. Les deux premiers sont des fables et le troisième est un poème qui en reprends les codes. Nous allons voir en quoi ils présentent tous trois une leçon morale.

        Les trois auteurs nous présentent chacun leur point de vue sur différents sujets. Nous allons donc présenter leurs textes, ainsi que leur morale, un à un. Jean de La Fontaine raconte l’histoire d’un Loup qui veut manger un Agneau. Le Loup se trouve de fausses excuses pour le faire mais sa proie trouve toujours des arguments pour qu’il ne le mange pas. Finalement le Loup mange le pauvre animal sans raison valable : « Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès. » (v.28 et 29). Le fabuliste montre une vision pessimiste du monde avec la morale explicite au tout début du poème : « La raison du plus fort est toujours la meilleure » (v.1). La fable de Florian est l’histoire d’un Crocodile qui essaye de manger deux enfants qui jouent dans la rivière où il vit. Mais l’animal n’arrive à en manger qu’un seul car l’autre s’est enfuit avant. Peu de temps après, un Esturgeon qui a vu la scène entends le crocodile pleurer. Il va alors le voir en pensant qu’il regrette d’avoir manger l’enfant mais le Crocodile lui explique qu’il est juste triste de ne pas avoir réussi à manger le deuxième enfant. Florian dénonce la cruauté de certaines personnes et dévoile sa vision pessimiste sur les méchants avec pour moral que les méchants n’ont jamais de remords.

Cette morale est implicite. Victor Hugo écrit l’histoire d’un Ogre amoureux d’une Fée qui avait un enfant. Lorsqu’il se rends chez la Fée elle n’est pas là et l’attends donc dans la pièce ou se trouve l’enfant. L’Ogre, ennuyé d’attendre, mange le fils de la Fée mais lorsqu’elle rentre et lui demande où est son enfant il lui avoua simplement la vérité. Le poète donne explicitement un conseil humoristique aux amoureux : « Que l’exemple vous serve ; aimez, mais soyez fin ; Adorez votre belle et soyez pleins d’astuce ; N’allez pas lui manger, comme cet ogre russe, Son enfant, ou marcher sur la patte de son chien... » (v.28 à 31).

        Les auteurs utilisent des personnages imaginaires pour faire passer un message, une leçon morale qui peut aussi s’appliquer chez les hommes. Dans les deux premiers textes les personnages sont des animaux. Un loup et un agneau pour La Fontaine et un crocodile et un esturgeon pour Florian. Ils parlent et sont donc personnifiés. Dans le troisième texte, les personnages sont des créatures merveilleuses : un ogre et une fée. Dans les trois histoires, il y a un rapport de force avec un méchant qui mange un être plus jeune et plus petit que lui. Dans la première fable, le Loup mange l’Agneau, dans la seconde, le Crocodile mange un « marmot » et dans le poème, l’Ogre mange aussi un « marmot ». Le méchant est plus fort et représente les personnes les plus puissante de la société tandis que les petits représentent les plus faibles de la société et les innocents.

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