Quel est le pouvoir thérapeutique des animaux sur l’être humain ?

[pic 1]Institut provincial d’enseignement de promotion sociale de liège

Bachelier en éducation spécialisée en accompagnement psycho-éducatif

Approche conceptuelle 1- Maitrise de la langue française orale et écrite

Quel est le pouvoir thérapeutique des animaux sur l’être humain ?

Travail réalisé par Ferrara Aurella (Groupe 3)

Chargée de cours : Charlotte Deprez

Année académique 2021-2022

Différentes études ont déjà démontré l’effet positif des animaux sur l’être humain, ceux-ci sont un véritable déclencheur social chez les hommes en général. Quand on pense aux animaux utilisés pour « aider «  les êtres humains, on pense le plus souvent , par exemple, aux chiens guides pour aveugles, aux chiens d’assistance pour les personnes à mobilité réduite , aux chevaux pour les enfants autistes, on ne pense pas aux autres bienfaits, et autres thérapies animales qui sont pourtant bien nombreuses. Sur base de 3 articles abordant cette thématique, nous tenterons d’aller plus loin dans cette réflexion et répondre à la question suivante : «  Quel est le pouvoir thérapeutique des animaux sur l’être humain ? ». Pour ce faire, nous évoquerons les différents publics visés , les méthodologies thérapeutiques utilisées et les effets bénéfiques de celles-ci.

Ces 3 articles présentent les animaux comme de véritables outils thérapeutiques auprès de publics complètement différents. Cela va du chien dressé pour accompagner les personnes âgées dans les maisons de repos^[1]. Mais également, une équipe de 6 chiens et 3 lapins pour des enfants atteints de handicap léger et/ou de retard scolaire ^[2]. Et pour terminer, on peut  trouver de petits  animaux domestiques dans plusieurs écoles primaires dites « classiques » pour le plus grand bonheur des petits et des grands enfants ^[3].

En fonction de ces établissements, les moyens mis en œuvre avec les animaux peuvent être divers et variés. En maison de repos, on propose la médiation animale. C’est une technique thérapeutique qui repose sur la présence d’un animal domestique dressé  qui travaille en binôme avec un soignant, un thérapeute. L’animal est un relais entre le soignant ou le thérapeute et la personne âgée. Il y a une réelle triangulation entre ces 3 intervenants. Le plus souvent, ce sont des chiens , mais il peut y avoir également parfois des chats malgré la difficulté bien connue de les dresser. Concernant les enfants porteurs de handicap léger et/ou avec un retard scolaire, ils participent dans un premier temps à des séances individuelles avec une équipe d’animaux composée de 6 chiens et 3 lapins. Dès qu’une relation de confiance s’est installée avec un de ces animaux, que l’enfant a appris comment communiquer avec « son « animal dans l’équipe, des exercices collectifs de motricité, de coordination ou encore de concentration leur sont proposés. Pour terminer, les écoles primaires mettent en place un réel projet pédagogique avec leurs élèves autour des animaux qu’elles possèdent. A savoir, défendre les valeurs humaines, pour que ces enfants deviennent des adultes plus solidaires les uns envers les autres, plus communicatifs et plus respectueux de tous les êtres vivants. Il n’y a pas d’animaux privilégiés ou imposés, mais ce sont le plus souvent des lapins, des hamsters ou encore des cochons d’Inde.

Il s’avère que ces différents professionnels ont constaté beaucoup d’effets bénéfiques soit sur la personne en elle-même, soit sur le groupe avec lequel elle interagit. Ces animaux sont pour tous un complice, un confident, un stimulus. Il permet également de faire tomber toutes les barrières psychologiques, que ce soit chez les enfants ou chez les personnes âgées. Un animal ne juge pas, il apporte joie et bien-être et devient le guide des émotions. Un lien se forme quand une personne consacre du temps à un animal et au fil du temps, celui-ci reconnait aussi la personne qui s’occupe de lui et une confiance réciproque se crée. Concernant les personnes âgées, il a été relaté que pour ceux qui ont une baisse d’estime de soi, ceux qui s’enferment dans une forme de mutisme, de repli sur soi, finissent toujours par communiquer en premier avec l’animal avant de se tourner vers le thérapeute. Les animaux sont autorisés à toucher des émotions auxquelles  les thérapeutes n’ont pas accès. Travailler en compagnie de chiens et/ou de lapins permet aux enfants porteurs de handicap léger et/ou  de retard scolaire de travailler dans un climat calme et détendu, ils leur apportent aussi plus de motricité. Les animaux jouent un rôle de pacificateur  dans les relations humaines et ce, à tout âge et dans tous les milieux. Un enfant qui, par exemple, est en manque d’affection, prendre l’animal dans ses bras, le contact avec sa fourrure, le caresser, le toucher lui apporte une partie de cette affection et lui permet de se relaxer, se détendre. L’enfant, comme l’adulte, lui parle, le rassure, se rassure et projette sur lui ses propres sentiments, ils trouvent toujours une oreille attentive avec les animaux quoiqu’il se passe. Pour les élèves de primaire, le fait de travailler en compagnie d’animaux leur permet de développer leur sens des responsabilités d’acquérir une certaine autonomie. Ils comprennent que cet animal dépend d’eux, et qu’ils vont devoir s’entraider pour prendre soin de lui. Ils apprennent le respect du vivant et de l’autre. Les contacts sociaux entre eux sont plus faciles et plus nombreux, de par le fait qu’ils s’occupent tous ensemble de leur animal de compagnie en classe.

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