LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Psychologie de l'adolescent

Cours : Psychologie de l'adolescent. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2019  •  Cours  •  9 508 Mots (39 Pages)  •  596 Vues

Page 1 sur 39

Adolescence [a]vient du latin « Adolescere » qui signifie « grandir » (évolution psychologique).

Sociologie et psychologie Bariaud, Dumora (2004) : ambitionnent l’étude de l’adolescence et ne sont pas toujours d’accord sur les conduites, et les explications. Les sociologues [b]ont tendance à réduire l’adolescent comme une génération, opposée à une autre. Les psychologues [c]ont tendance à considérer la conduite adolescente comme déviante. Dans les deux cas : oublie de la diversité des contextes.

→ L’adolescence n’est pas une maladie mais une période de changements, d’instabilités et de vulnérabilité mais aussi une dynamique évolutive.

Tourette (2012) ; psychologue : il n’y a pas d’approche univoque de cette période, mais on s’accorde sur le fait que l’adolescence est l’accès au statut de l’adulte.  Cela est conditionné par des changements pubertaires. Et une reprise du processus d’individualisation et de séparation avec les parents.

Définir l’adolescence n’est pas simple, la définition varie suivant les critères mis en avant : physiologiques, psycho, sociaux, culturels. Tous ces changements ne se font pas au même rythme ni dans le même ordre pour tous les adolescents. C’est une période composée de multiples paradoxes.

  1. Adolescence : aspects Biologique
  1. Transformation pubertaires

Hall (1904) définit l’adolescence comme l’aspect psychologique de la transformation pubertaire auquel il adjoint l’idée d’une crise. L’adolescent subit cette puberté qui n’est pas choisir mais imposée. L’adolescence est un bouleversement de l’image du corps. Le corps est un repère social, ce qui fait mon identité est en train d’être modifié. L’adolescent est confronté à la transformation de cet instrument de mesure et de référence. Cela est à l’origine de la maladresse observée chez de nombreux adolescents.

Le corps est également le représentant symbolique de l’identité sexuelle, le lieu de la pression sociale normative. La mode est à la fois la possibilité de se différencier des générations précédentes et de rechercher des ressemblances rassurantes avec les autres de mon âge.

Au moment de l’adolescence, les sécrétions hormonales[d] sont profondément modifiées. Elles vont entrainer des modifications physiologiques et physiques destinées à rendre l’individu apte à se reproduire. Les œstrogènes stimulent la sexualité. Les œstrogènes stimulent de la sexualité. La progestérone est inhibitrice. Il existe des phéromones[e] produites par les aisselles, le tour des mamelons, les parties génitales. Elles sont très proches des stéroïdes sexuelles.

On observe une forte poussée staturo-pondérale [f]qui démarre aux environs de 11-12 ans chez les filles et deux ans plus tard chez les garçons. Le bassin s’élargit chez les filles et les épaules chez les garçons. Les caractères sexuels secondaires (humeur) se développent, ils sont accompagnés par les 1es règles chez les filles et premières éjaculations chez les garçons. Ces transformations présentent d’importantes variations d’un individu à l’autre. Elles semblent tenir de facteurs génétiques, environnementaux et sociaux. Ces modifications vont transformer l’image corporelle de l’adolescent et peuvent avoir des répercussions affectives et sociales. L’imbrication des transformations physiques et psychiques est totale ce qui oblige à une appréhension globale de l’adolescent.

L’adolescent va devoir intégrer à l’image qu’il se fait de son corps les caractéristiques sexuelles. Peuvent alors apparaitre des dysmorphophobies : peur d’avoir un développement disharmonieux avec des points de fixation sur certaines parties du corps.

Les différentes parties du corps ne se développent pas toutes en même temps. Les stéréotypes véhiculés par la société peuvent aggraver ces perturbations. Ceci peut être source d’angoisses parfois difficiles à supporter, suscitant alors une régression rassurante, une fuite pour échapper à cette réalité. Stéréotype ; source d’angoisse ; fugue ; suicide)

L’apparence physique est l’objet :

  • De préoccupations narcissiques, subjectives
  • De satisfactions et d’insatisfactions

On constate que les images corporelles des jeunes pubères sont tributaires des :

  • Signes visibles socialement valorisés
  • Puissants stéréotypes culturels de la masculinité – féminité. (sportif, mannequins…)
  • Normes idéalisées par la société et véhiculées par les médias[g].

(cf. cerveaux) Le bain hormonal impacte le fonctionnement du cerveau.

  1. Le développement cognitif [h]de l’adolescent
  1. Théorie Piagétienne : la pensée opératoire formelle (12 – 15 ans)

Nous sommes dans la dernière étape du développement cognitif de Piaget. Selon lui, le développement cognitif peut s’arrêter à la fin de la période précédente : la période opératoire concrète (=pour mieux comprendre quelque chose, l’enfant doit manipuler).  Au stade précédent, le raisonnement de l’enfant dépend étroitement du contenu auquel il s’applique. Au stade formel, l’enfant s’attache à la forme de son raisonnement, quel que soit le contenu auquel il s’applique. (Prendre du recul). Il n’a plus besoin de support concret pour exercer son raisonnement.

La pensée devient hypothético-déductive[i]. (Ou diphtérique)

  1. Le développement moral de l’adolescent

« Le développement moral est un ensemble de principes et de valeurs qui guident et déterminent les conduites et les comportements sociaux des individus » (Lechalle, Mellier)

Pour Coslin, la morale renvoie à un système de règles qui déterminent nos comportements. Elle implique un choix de valeurs à travers les valeurs qui sont véhiculées dans notre société. (Chien de garde (ça) / Maitre au-dessus du sur-moi ; ce qui se fait # ce qui se fait pas)

...

Télécharger au format  txt (64.3 Kb)   pdf (566 Kb)   docx (138.9 Kb)  
Voir 38 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com