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Princesse De Cleves

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Par   •  26 Septembre 2013  •  1 533 Mots (7 Pages)  •  978 Vues

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La Princesse de Cleves

Fiche de lecture

Tome 1

La Cour est defini dans la premiere phrase par les mots : « magnificence » et « galenterie ».

Univers du paraître, maniéré, de la richesse sociale, du prestige, de la beauté…ou siegent des personnes hypocrites ou le mariage n’est qu’un simple contrat (non désiré) : infidélité et aventures

Nemours est présenté en dernier : cela montre son importence dans le roman, c’est en effet le héros masculin de l’histoire, il est parfait tant physiquement que moralement c’est un séducteur admiré par toutes les femmes a la Cour.

Coup de foudre de la part du Prince de Cleves, il est éblouit par sa beauté. Une rencontre hasardeuse qui trouble les deux personnage : Cleves la rencontrant pour la premiere fois et Mlle de Chartres etant tres surprise de susciter une telle admiration.

Cleves et Nemours se rencontrent lors d’un bal : les deux heros du roman se retrouvent face a face pour une danse. (conte de fée Cendrion)

Analyse

(la pagination est celle de l'édition de Presse-Pocket)

Intérêt de l'action

Genre de l'histoire : C'est un roman d'amour, un des grands romans d'amour de la littérature occidentale.

C'est encore un roman précieux comme il s'en publiait alors, le temps de la Fronde voyant l'apparition de grandes machines héroïco-amoureuses. Il est précieux par ses personnages tous beaux, nobles de titre et de coeur ; par son sujet : l'amour, le coup de foudre (à sens unique du prince pour la princesse, partagé entre elle et le duc de Nemours, le couple idéal, deux êtres faits l'un pour l'autre et qui semblent prédestinés à s'aimer), l'illustration des trois «tendres» : «tendre sur reconnaissance», «tendre sur estime», «tendre sur inclination» ; l'amour adultère ; la passion (l'amour quand il apparaît comme une inclination puissante et durable, dégénérant parfois en obsession) ; par sa structure (nombre d'épisodes secondaires) ; par sa subtilité romanesque (l'amour coupable, les situations compliquées ou peu vraisemblables [le portrait dérobé, Nemours assistant à l'aveu de la princesse à son mari], des péripéties [pages 106, 149]) ; par un attirail précieux : les bijoux à assortir, le portrait dérobé, la lettre perdue.

C'est encore un roman historique : par la présence de figures historiques du XVIe siècle, par la peinture des moeurs (qui sont en fait celles de la cour de Louis XIV), l'entrelacement de l'Histoire et de l'histoire se faisant non sans discontinuité (pages 39, 52, 74, 130).

C'est, surtout, le premier roman d'analyse et le modèle du genre : par la brièveté de l'évocation d'une crise à la fin dramatique (pour le XVIIe siècle, “La princesse de Clèves” est plutôt une nouvelle), par la finesse de l'analyse psychologique, par la vérité humaine éternelle (la passion chez les trois personnages, le drame chez l'héroïne : contre la passion, respect du devoir, souci du repos, peur de l'amour), par l'influence de la tragédie classique (on y voit les ravages de la passion comme chez Racine ; le sens de la «gloire», le rôle de la volonté stoïque et de la raison lucide comme chez Corneille).

C'est, enfin, donc, un roman classique par la brièveté de l'action, la moralité.

Originalité : Le roman n'est qu'une des variations sur le sujet qui retenaient l'attention des salons et, en particulier, celle de Mme de La Fayette et de ses amis qui auraient collaboré à la conception de cette œuvre qui a été publiée anonymement mais a connu un succès général et quasi populaire.

Déroulement : Les épisodes secondaires ont un effet convergent et illustrent la thèse centrale en attirant l'attention sur les désordres de l'amour. Contrairement à la mode du temps, l'action dans ce roman est très simple : une femme vertueuse et mariée refuse, par bienséance et pour préserver son repos, de céder à l'homme qu'elle aime et qui l'aime. «Il n'y a rien de romanesque ou de grimpé», commenta Mme de La Fayette dans une lettre. On pourrait encore parler d'une «action chargée de peu de matière», comme le dit Racine dans sa définition de la tragédie.

D'ailleurs, on a pu comparer le roman à une tragédie. Il est né après la tragédie classique et, comme dans ce genre de pièces, c'est bien la fatalité qui s'exerce («Pourquoi la destinée nous sépare-t-elle par un obstacle si invincible?»). Il a les caractères du théâtre classique, et une pièce de théâtre a pu être faite très rapidement à partir du roman.

En

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