Politique monétaire non conventionnelles
Mémoire : Politique monétaire non conventionnelles. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar diallo.ka • 27 Novembre 2020 • Mémoire • 6 866 Mots (28 Pages) • 578 Vues
INSTITUT D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES
Mémoire master 1
En Chargé d’Affaires Entreprises et Gestion de Risque sous le hème :
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Réalisé par :
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Table des matières
Introduction 4
Chapitre 1: Les politiques monétaires non conventionnelles 7
- Définition et mise en contexte 7
- Qu’attend-on par politique monétaire non conventionnelle? 7
- Mise en contexte 7
- Les politiques monétaires non conventionnelles 8
- Le programme d’achat des actifs ou l’assouplissement quantitatif 8
- Les TLTRO (Targeted LongTerm Refinancing Operations) 8
C. Les taux d’intérêts négatifs 9
Chapitre 2 : L’assouplissement quantitatif ou quantitative easing au sein de la zone euro 11
- Pourquoi avoir fait appel au Quantitative Easing? 11
- Lancement de la politique monétaire de QE et chronologie 13
Chapitre 3 : Les canaux de transmission de la QE 16
- L’effet de signal 16
- Le canal du choix de portefeuille ou rééquilibrage de portefeuilles 16
- Le canal de confiance 17
- Le canal du défaut 17
- Le canal du taux de change 17
Chapitre 4: L’assouplissement quantitatif a t-il eu, jusque là, les effets désiré par rapport aux objectifs fixés par la BCE? 19
- Les effets sur la distribution du crédit 19
- Les effets du QE sur l’inflation 21
- Les impacts sur le taux de change 22
Conclusion 24
Références Bibliographiques 25
Liste des tableaux
Tableau 1 : Mesures non conventionnelles de la BCE ‒ influences directe et indirecte sur le coût de financement des entreprises non financières 10
Tableau 2 : État des achats du programme d’assouplissement quantitatif de la BCE et ses diverses extensions au 05 août 2016… 14
Tableau 3: Récapitulatif des taux d’intérêt moyens demandés aux entreprises et aux ménages dans la zone euro… 19
Liste des figures
Figure 1 : L’évolution du taux directeur de la BCE et la FED depuis 1999… 5
Figure 2 : Le bilan synthétique du bilan de la Banque Centrale Européenne 9
Figure 3 : Evolution du taux d’inflation dans la zone euro 12
Figure 4 : Récapitulatif des programmes et extension de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif de la BCE 15
Figure 5 : Récapitulatif des canaux de transmission de la QE 18
Figure 6 : Evolution des crédits accordés au secteur privé dans la zone euro… 20
Figure 7 : Evolution du taux des crédits à la consommation des ménages en France 20
Figure 8 : Chronologie des anticipations de QE sur le taux de change de l’euro 2014/2015… 23
Figure 9 : Variation du taux de change entre 2013 et 2014… 23
Introduction
Le dépôt de bilan de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers en septembre 2008 a
marqué le début d’une crise économique sans précédent, occasionnant l’effondrement des marchés financiers. Cette situation financière a contraint les banques centrales en général, et la Banque Centrale Européenne (BCE) en particulier à faire la stabilisation bancaire et financière un objectif principal. Alors que depuis sa création, la banque centrale avait jusque-là pour objectif de maximiser le bien-être social qui n’est rien d’autre que la stabilité des prix. Pour atteindre cet objectif, la banque centrale disposait un panel d’instruments lui permettant d’orienter sa politique monétaire :
- Augmentation de la masse monétaire : dans ce cas, la banque centrale procède à une baisse
du taux directeur pour permettre aux banques commerciales d’emprunter de l’argent à moindre coût. Ces dernières peuvent prêter d’avantage aux ménages et aux entreprises et participent ainsi à la création de la monnaie. Dans le cadre de ces mêmes politiques dites conventionnelles, la banque centrale peut décider une baisse des exigences en réserves obligatoires des banques commerciales. Elles immobilisent alors moins de fonds et prêtent davantage aux agents économiques en augmentant ainsi la masse monétaire.
- Réduction de la masse monétaire : si la banque centrale veut baisser le niveau de monnaie en
circulation, elle peut augmenter le taux directeur. La coût de l’emprunt devient alors plus élevé pour les banques commerciales, et donc pour les ménages et les entreprises. Cela réduit considérablement le mécanisme de création monétaire. La banque centrale peut aussi augmenter le niveau de réserves obligatoires et les banques commerciales ont ainsi plus d’argent à immobiliser, ce qui entraîne une baisse de la masse monétaire.
Le dysfonctionnement des marchés financiers devient une menace sur la capacité de la Banque Centrale à orienter des perspectives en matière de politique monétaire. Le taux directeur a connu une forte baisse entre 2008 et 2009, atteignant ainsi un niveau record depuis la création de la création de la banque centrale européenne (BCE), soit 1% (voir figure n°1). Elle laisse inchangé ce taux de mai 2009 à avril 2011. Malgré cette forte baisse du taux directeur, la croissance en zone euro n’a pas repris son rythme habituel, les perspectives économiques ne sont pas bonnes, les ménages et les entreprises n’investissent pas même si le coût du crédit est très bas.
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