Plan De Changement

Sommaire exécutif

Le présent document consiste en une justification raisonnée individuelle de la démarche entreprise dans le cadre du cours d’habiletés d’intervention à la maîtrise en Intervention et Changement Organisationnel, suivi à la session d’automne 2012, à l’université de Sherbrooke. La présente réflexion se réalise en deux axes. Dans un premier temps sera exposée et justifiée l’analyse de la démarche de changement entreprise, bonifiée des conclusions professionnelles tirées suite à l’expérience de changement vécue, en présentant à la fois les résistances au changement et leurs conséquences, selon une optique méliorative. Dans un second temps, sera présenté et justifié mon bilan des habiletés d’intervention, suivi d’un plan de développement congruent, en concordance aux objectifs SMART.

Partie 1

1.1 Analyse de la démarche de changement

À titre de rappel, mon objectif de changement consistait à me permettre d’harmoniser ma vie professionnelle (emploi et études) et ma vie familiale (voir document en Annexe). Une première piste d’action consistait à un recours plus systématique, de ma part à l’agenda, afin de permettre une allocation plus optimale du temps disponible. Une seconde piste d’action consistait, compte tenu de la nature imprévisible de l’horaire de travail de ma conjointe et de l’importance de sa charge de travail, ainsi que la mienne, à établir un système visant à prioriser les périodes temporelles à allouer aux activités de ma vie familiale. Un moyen privilégié afin d’y arriver visait à mettre en place des périodes de travail volantes mobiles pour une planification à la fois rigoureuse et flexible. Une dernière piste d’action consistait à effectuer une rétroaction post mortem avec ma conjointe, dans le but d’améliorer, à postériori, la démarche mise en œuvre.

Dans l’ensemble, l’objectif visé fut atteint avec succès. J’ai respecté les moyens prévus, m’ayant permis de mettre en place des zones volantes consacrées à mes périodes respectives consacrées à mes impératifs familiaux et à mes impératifs professionnels et académiques. C’est donc dire que j’ai réussi à consacrer significativement plus de temps à ma conjointe, sans négliger mes impératifs professionnels et académiques. Comme l’objectif de changement était perçu comme favorable par moi et par ma conjointe et que les pistes d’action étaient quasi uniquement de mon ressors, j’ai constaté bien peu de résistances, ce qui a d’autant facilité l’atteinte de l’objectif établi. Plus spécifiquement, j’ai réussi en moyenne à dégager 8 heures additionnelles par périodes de deux semaines, à consacrer à ma vie de couple, me permettant d’affirmer avoir atteint l’objectif énoncé.

Selon une vision systémique, j’ai non seulement réussi à atteindre les objectifs fixés, mais la démarche réalisée m’a permis également d’atteindre d’autres objectifs non planifiés en début de parcours. En effet, le fait d’avoir recouru à une planification plus organisée de mon horaire, à partir du recours systématique et rigoureux à l’agenda, m’a permis à plusieurs reprises, d’accroître mon efficacité en jumelant différentes tâches. Par exemple, une planification plus serrée de mon temps m’a permis de planifier la réalisation de tâches professionnelles durant mon temps de déplacement en autobus, ou de réaliser des tâches scolaires entre certaines périodes allouées aux exigences professionnelles. De plus, la dite planification m’a donné l’opportunité de planifier mes activités afin de rendre adjacentes les plages horaires pouvant aisément se complémenter, diminuant ainsi les délais nécessaires entre les différentes activités. Il s’agit d’ailleurs du principal élément, à savoir un accroissement du temps disponible pour les activités de couple, qui fut discuté dans le cadre du post mortem réalisé.

Cependant, malgré les réalisations importantes réalisées en lien à l’objectif formulé, il en ressort que globalement, ma satisfaction générale suite à l’expérience se veut mitigée. Dans les faits, j’ai réussi à maintenir un niveau suffisant d’efforts en ce qui a trait à mes obligations professionnelles et académiques, tout en accroissant le nombre d’heures que j’alloue à la réalisation de mes activités familiales. Toutefois, je constate certaines lacunes suite à l’application des pistes de changement prônées. Premièrement, j’ai réalisé, et à cet effet que j’ai dû revoir la formulation des objectifs du plan proposé, considérant que la quantité de temps alloué aux activités familiales n’était pas un facteur suffisant de réussite. Comme justification, bien souvent, malgré qu’il me fût possible d’allouer plus de temps à ma vie familiale, j’ai constaté une certaine fatigue ressentie dans ladite sphère de vie, amenuisant la qualité du temps alloué à la famille. Ainsi, il m’est essentiel non seulement de porter une attention temporelle à ma conciliation travail-famille, mais aussi à l’énergie déployée dans les différentes sphères de ma vie, car bien souvent, l’énergie accordée à la réalisation des exigences professionnelles et académiques limitait la quantité d’énergie qu’il me restait dans le contexte familial, limitant ainsi la qualité du temps passé. Il s’agit de la principale piste d’amélioration ayant été mentionnée lors de la rétroaction post mortem effectuée en couple à la suite de l’expérience vécue.

De la sorte, si l’expérience était à refaire, il me faudrait prendre en compte la dimension d’effort que demande la conciliation travail-famille, au sens où non seulement les obligations professionnelles et académiques demandent un investissement considérable en temps, mais également, tenant compte du fait que les dites obligations empiètent sur l’énergie nécessaire à la réalisation des exigences propres au domaine de la famille, tel qu’avancé dans la littérature (Greenhaus et Beutel, 1985). C’est donc dire que l’objectif établi en début de parcours, quoique louable, se voulait imprécis, dans la mesure où au moins une dimension de la situation problématique n’avait pas été convenablement circonscrite à priori. C’est ainsi dire que les moyens mis en œuvre afin d’atteindre l’objectif identifié ne permettaient pas de libérer des plages temporelles suffisantes afin d’assurer que je puisse disposer de l’énergie nécessaire à consacrer à ma vie de couple, aux moments opportuns.

Dans l’ensemble, je constate une

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