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Places And Forms Of Power

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Par   •  6 Mai 2015  •  2 130 Mots (9 Pages)  •  901 Vues

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Les figures par analogie

Elles créent de nouvelles images en reliant entre elles, par des points communs, des réalités différentes.

• La comparaison . Deux éléments, comparé et comparant, sont mis en relation par un outil explicite. Celui-ci peut être une préposition (comme), une conjonction (de même que, ainsi que…), un verbe (ressembler…), un adjectif (semblable…) : les albatros « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches/Comme des avirons traîner à côté d’eux » (Baudelaire).

• La métaphore. C’est une comparaison sans outil explicite. On parle de métaphore filée quand elle se prolonge sur plusieurs vers ou phrases : « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » (Apollinaire).

• La personnification. Elle consiste à donner à des objets les caractéristiques d’êtres humains : « Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut » (Apollinaire).

• L’allégorie. Cette figure permet de représenter sous une forme concrète une idée abstraite : « […] l’Angoisse atroce, despotique,/ Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir » (Baudelaire).

2 Les figures par substitution

Elles permettent de substituer un mot à un autre, selon des rapports plus ou moins proches.

• La métonymie. Elle rapproche un mot d’un autre mot ayant avec lui un rapport de contiguïté ou un rapport logique : boire un verre, croiser le fer, une fine lame .

• La synecdoque. C’est une sorte de métonymie qui permet de dire le tout par sa partie : un trois-mâts.

• La périphrase. Elle consiste à substituer au nom qui désigne une personne, un objet ou une abstraction, une expression complexe : l’oiseau de Jupiter désigne l’aigle.

3 Les figures d’atténuation et d’amplification

Elles permettent d’atténuer ou d’amplifier le sens.

• L’euphémisme. C’est une évocation détournée d’un fait pour en atténuer la violence : il est parti au lieu deil est mort.

• La litote. Elle permet de dire peu pour dire beaucoup : « Va, je ne te hais point » (Corneille, Le Cid).

• La gradation. C’est une énumération ordonnée suivant un ordre croissant ou décroissant ; le dernier terme est souvent hyperbolique : « C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » (Rostand).

• L’hyperbole. On emploie des termes exagérés par rapport à la réalité qu’ils désignent : souffrir mille morts.

• L’anaphore. On répète en début de vers (ou de phrase) un même mot ou groupe syntaxique : « Voilàcomme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue/ Voilà par quels exploits il sut se couronner ;/ Enfin voilà l’époux que tu me veux donner » (Racine).

4 Les figures par opposition

Elles mettent en relation des termes ou des idées qui s’opposent par le sens.

• L’oxymore. Deux termes s’opposent par le sens au sein d’un même groupe syntaxique : « Le soleil noir de la mélancolie » (Gérard de Nerval).

• L’antithèse. Deux termes de sens contraire s’opposent au niveau de la phrase ou d’un ensemble de phrases : « Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants » (Racine).

• L’antiphrase. Cette figure de l’ironie fait comprendre le contraire de ce que l’on semble dire : Quel beau temps, alors qu’il pleut.

5 Les figures syntaxiques

Ces figures ont trait à la construction des phrases.

• Le chiasme. Il consiste, à partir d’un parallélisme de construction , à croiser la fonction syntaxique de termes qui peuvent s’opposer par le sens : « Mon berceau a de ma tombe, ma tombe a de mon berceau » (Chateaubriand).

• La question rhétorique. Cette question n’attend pas de réponse ; elle contient en fait la réponse à la question posée : « Dois-je oublier Hector privé de funérailles ,/ Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? » (Racine).

Tout texte fait ressentir un type d’émotion au lecteur. En repérant un registre on cherche à identifier la nature de cette émotion.

Le registre lyrique

C’est l’expression forte des sentiments sur des thèmes comme l’amour, la mort, la nature. Le texte est à la première personne. Le lyrisme peut être déploration ou hymne joyeux. Le lyrisme est emblématique de la poésie, cependant tous les poèmes ne sont pas lyriques, et on peut trouver du lyrisme dans tous les autres genres.

Le registre pathétique

Il caractérise un texte qui cherche à émouvoir le lecteur et à lui faire ressentir le sentiment de la pitié et de la compassion. On le reconnaît à l’expression de la souffrance physique ou morale, à des images violentes, à des invocations. Il joue sur la capacité d’identification du lecteur.

Le registre comique

La visée est le rire. Il joue sur le décalage entre ce qui est attendu et ce qui est produit. On le reconnaît précisément à trois types de comique : le comique de mots (jeux de mots, inventions langagières, répétitions) de gestes (gesticulations, poursuites, chutes...) et de situation (situations incongrues, quiproquos, amant dans l’armoire...). On le trouve évidemment dans les comédies, mais pas seulement.

Le registre satirique

La visée est la critique. On se moque d’une catégorie professionnelle ou sociale, en la mettant en situation. Ainsi Molière fait la satire des médecins dès qu’il en a l’occasion.

Le registre ironique

L’ironie fait entendre le contraire de ce qui est énoncé. Jeu sur le second degré, elle suppose la complicité de l’interlocuteur qui accepte de décrypter le sens. L’ironie se définit par l’antiphrase. L’ironie peut servir une visée critique. Voltaire l’utilise beaucoup.

Le registre tragique

Le héros tragique est aux prises avec le destin ou avec des forces qui le dépassent. Le lexique est noble et solennel et fait référence aux dieux, au destin, à une fatalité. Il est évidemment à l’œuvre dans les tragédies. On parle d’ironie tragique,

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