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Peut-on être Sur De Bien Agir ?

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Par   •  24 Janvier 2015  •  553 Mots (3 Pages)  •  2 565 Vues

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Peut-on être sur de bien agir?

Première chose : le domaine général d'interrogation auquel renvoie le sujet est la philosophie pratique ou la morale (comment définir le "bien agir"). Il s'agit donc pour vous, parallèlement à une ananlyse précise du sujet (pour élaborer la problématique), de lire des textes philosophiques sur la morale, au premier chef : Platon (voyez dans le Gorgias par ex., la République, la question qui est fondamentalement celle de Socrate : comment mener sa vie pour qu'elle soit la meilleure (la plus bonne, la plus proche du BIEN) possible?), Kant (sur la loi morale en moi, l'impératif catégorique et plus généralement sur le domaine de juridiction de la Raison pure pratique, ce qu'est une volonté absolument bonne, etc.), Descartes, Disours de la méthode, IIIè partie sur la morale provisoire -il s'agit de prendre un parti quand il faut agir vite alors même que l'on ne peut avoir une connaissance certaine des effets de notre action, voyez enfin Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, début, où il s'agit de savoir ce qu'est le véritable bien pour savoir quoi faire (cad quels types de biens poursuivre de ses efforts).

Deuxième chose : le termes du sujet. L'effort d'explicitation et d'interrogation doit porter sur les deux groupes de termes : "être sûr" et "bien agir". 1°/ en effet, de quelle certitude peut-il s'agir? Celle que définit l'idée vraie dans le domaine de la connaissance scientifique par ex.? Ou s'agit-il plutôt d'une "certitude morale" (conviction, persuasion)? Si c'est le sens de la certitude rationnelle, il faut se demander comment cette certitude rationnelle peut s'appliquer à un domaine qui est par définition incertain (trop peu de choses dépendent de moi, je suis le plus souvent soumis ou dépendants de causes extérieures que je ne maîtrise pas quand je dois agir, ce qui n'est pas le cas quand je m'applique à connaître scientifiquement un objet -je définis les conditions de l'étude, etc...). Si c'est l'autre sens, cad s'il ne peut être question que de certitude "morale" ou de conviction, comment échapper au relativisme subjectif? Comment, dans ce cadre là, puis-je être certain OBJECTIVEMENT que j'ai pris le meilleur parti, que j'ai pris la bonne décision? On en vient alors avec cette question à considérer ce que peut vouloir signifier "bien agir" : est-il possible de définir objectivement une action bonne absolument? (voyez Kant pour une réponse positive à cette question à l'aide de la notion de Raison pure pratique qui dépasse la contingence des circonstances : le bien n'est que dans la volonté qui se conforme au devoir). Autre manière de poser la question : y a-t-il un modèle universel du bien agir? Ne doit-on pas admettre que les termes de bien et de mal n'ont pas de significations absolues mais relatives (voyez Spinoza sur ce point, Ethique, partie IV, préface)? Et que par conséquent, il y aura toujours une part de relativité dans la valeur de l'action dûe à l'irreductibilité des individualités qui n'ont pas nécessairement les mêmes intérêts et les mêmes valeurs?

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