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PED864_TP3

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Par   •  25 Mai 2020  •  Synthèse  •  1 902 Mots (8 Pages)  •  529 Vues

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PED864

TRAVAIL PRATIQUE #3

Synthèse personnelle et comparative des approches

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION 3

PARTIE I : ANALYSE COMPARATIVE DES COURANTS PÉDAGOGIQUES 3

PARTIE II : PRISE DE POSITION ARGUMENTÉE AU REGARD DU COURANT PRIVILÉGIÉ POUR SA PROPRE PRATIQUE 8

CONCLUSION 11

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 12

INTRODUCTION

Les courants pédagogiques forment un ensemble de notions portant sur leur nature, le nom de leur fondateur, l'origine, la méthode, et la pédagogie. On distingue quatre principaux courants pédagogiques, le behaviorisme, le constructivisme, le socioconstructivisme et l’humanisme. Chacun s'accorde pour attribuer à l'individu la capacité d'apprendre. Cependant, les points de vue divergent quant à la nature des apprentissages. Dans cette courte analyse, pour la première partie, il sera question de ma compréhension de ces quatre grands courants pédagogiques abordés au cours de cette session en faisant ressortir les ressemblances et différences entre eux ainsi que les éléments positifs et les limites de chacun de ces courants. Pour la deuxième partie, je justifierai ma position concernant le courant que je privilégie, en incluant une contribution que je tire de chacun des autres courants pour ma propre pratique d’enseignement.

PARTIE I : ANALYSE COMPARATIVE DES COURANTS PÉDAGOGIQUES

Pour commencer cette analyse, voici ma compréhension des quatre grands courants pédagogiques qui ont été abordés au cours de cette session. Selon Raby et Viola (dans le livre à l’étude), pour définir le behaviorisme, il est inscrit que dans ce courant, « toute intervention éducative, psychologique ou sociale est fondée sur des données mesurables et quantifiables obtenues grâce à des études qui respectent les principes de la méthode scientifique » (p.220). Le behaviorisme est considéré comme une approche psychologique qui consiste avant tout à se concentrer sur le comportement observable déterminé par l'environnement et l'histoire des interactions de l'individu avec son milieu. Les behavioristes considèrent le cerveau humain comme une grande boîte noire dont on ne peut rien observer, c'est pour quoi ils ne s’y en intéressent pas. Les principes de ce courant c’est qu’on apprend par les conséquences de nos actes et l’influence du milieu. Selon cette approche, l’apprentissage est une modification du comportement, il peut être obtenu par l’utilisation de récompenses appelées renforcements positifs et de punitions appelées renforcements négatifs. Selon Raby et Viola : « le behaviorisme diffère des autres modèles éducatifs puisqu’il juge contre-productif de chercher les causes des comportements ailleurs que dans les influences biologiques ou environnementales […] Au Québec, les enseignantes ne connaissent que les rudiments de la modification du comportement, qui est utilisée pour la gestion de classe. Elles maîtrisent généralement peu les théories behavioristes, qui ne figurent habituellement pas au programme de formation des enseignantes » (p.221). Cependant, toujours selon Raby et Viola, « ce courant propose, au moyen de l’application des théories de l’apprentissage, des méthodes d’enseignement et des techniques d’intervention qui rejoignent le mouvement actuel en éducation, mouvement qui privilégie des pratiques dont l’efficacité a été démontrée scientifiquement » (p.227). Ce modèle se base sur plusieurs principes comme : la matière à enseigner est découpée en une série d’éléments courts pour permettre un renforcement le plus rapide possible, le contenu part du plus simple vers le plus difficile afin de favoriser un apprentissage sans erreurs et sans oublier les renforcements positifs.

Le cognitivisme qui lui s’est développé à partir des années 1960 a progressivement détrôné la théorie behavioriste. Selon le document à l’étude de Legendre, M.-F. (2004a) : « la perspective cognitiviste se démarque du behaviorisme antérieur qui écartait systématiquement l’étude des phénomènes mentaux au profit des comportements observables. Sans nier les comportements, elle s’intéresse aux processus mentaux qui sous-tendent et à l’aide desquels nous interagissons avec notre environnement » (p.24-25). Pour Raby et Viola, « le courant cognitiviste s’intéresse au traitement de l’information, aux stratégies cognitives et métacognitives favorisant les processus internes mis en jeu lors de l’apprentissage et aux mécanismes de construction de la connaissance (Tardif, 1992) » (p.172). Ce courant privilégie l’étude du fonctionnement de l’intelligence, de l’origine de nos connaissances ainsi que des stratégies employées pour comprendre, retenir et réinvestir les connaissances, il voit le cerveau comme un ordinateur, il acquiert les informations, il les traite et les mémorise. Le cognitivisme, pour sa part, tente de comprendre ce qui se passe dans la boîte noire, ce que nous ne retrouvons pas chez le behaviorisme. Cette approche permet de comprendre nos processus cognitifs et mentaux, qu’ils agissent de manière consciente ou inconsciente. L’élève ici ne se contente pas d’assimiler des données brutes, il les sélectionne, les met en forme et se fait des représentations mentales.

Dans cette approche cognitive, on considère l’élève comme un sujet engagé activement dans la construction de ses savoirs et savoir-faire. Les limites de ce modèle sont un enseignement très coûteux en temps, demandant un haut niveau de compétence de l’enseignant, autant pour la conception de la situation didactique, souvent difficile à trouver, que pour la gestion des relations et de la communication. Les méthodes pédagogiques appropriées sont l’exposé magistral, la résolution de problèmes fermés, des évaluations fréquentes souvent formatives et parfois sommatives. Le rôle de l’enseignant dans ce modèle est celui de concepteur et de gestion, d’entraîneur, de médiateur et de motivateur.

Pour ce qui est de l'approche socioconstructivisme, selon Legendre, M.-F. (2004a) :

La perspective socioconstructiviste n’est pas fondamentalement différente de la perspective constructiviste puisqu’elle s’intéresse également aux processus par lesquels nous organisons nos représentations du monde. L’aspect socio marque

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