On Ne Naît Pas Femme, On Le Devient - Simone De Beauvoir BTS COM

Simone de Beauvoir remet en question les théories du 19ème et 20ème siècle qui établissement l’adéquation entre le sexe biologique et la construction des catégories hommes et femmes. Simone doute de ce que l’on a affirmé le siècle précédent, à savoir que c’est le biologique qui détermine le masculin et le féminin. Pour Beauvoir, le statut de la femme est le produit de la civilisation. La femme est ici le symbole de la figure de l’autre ; figure qui est aliénée par la domination masculine. Pour elle, les enfants naissent biologiquement sexués mais ils ont les mêmes capacités, la même approche du monde, les mêmes aptitudes. Biologiquement parlant, ils sont déterminés mais ne sont pas différents du point de vue physique, intellectuel, etc. Les filles sont capables de faire les mêmes choses que les garçons. Jusqu’à 12 ans, les filles ont les mêmes forces que les garçons.

Pour Simone de Beauvoir, la passivité, « qualité féminine », est le fruit de l’éducation qu’on lui inculque. Ainsi, le garçon est élevé dans le culte de la virilité, c’est-à-dire qu’il doit faire ses preuves, s’imposer aux autres. La fille, elle, vit un conflit. Son éducation est tournée vers la nécessité de la séduction.

La femme subit une véritable programmation à travers son éducation. Elle finit par accepter ou se soumettre aux conséquences de cette éducation-là. En se laissant enfermer dans sa situation de femme, elle perd sa féminité et son autonomie et perd davantage pied dans le monde qu’elle vit.

2) Introduction : évolution positive. La publicité reflète l’état d’une société. Même si le statut de la femme n’est plus le même en 2014 qu’en 1949, il n’en reste pas moins qu’un certain statut de la femme est toujours très ancré dans les esprits, si ce n’est dans les mœurs, et donc que l’on continue à fonctionner sur des clichés et des stéréotypes et que paradoxalement ces derniers sont plus forts que jamais et que l’on continue à jouer sur la femme qui est soit la femme ménagère, la femme fatale, et la femme objet.

Beaucoup de publicités pour de l’électroménager, produits d’entretiens montrent toujours que dans la répartition des tâches, c’est la femme qui s’occupe de la cuisine, du ménage, etc.

La femme objet : chaque fois que l’on utilise le corps d’une femme pour vendre un objet qui n’a rien à voir avec la féminité.

L’émetteur de ce message est soit Canal +, soit l’association Ni putes ni soumises. Ce visuel fait référence au combat de l’association. Ce visuel et son accroche ont pour objectif d’annoncer aux abonnés de Canal + qu’une journée d’antenne sera consacrée à l’association qui fête ses deux ans.

Nous avons donc ici deux communications :

- Celle de l’association qui utilise le principe du détournement, de la fausse publicité, pour faire passer sa communication.

- Canal +, qui informe ses abonnés, qui soutient Ni putes ni soumises et qui organise une soirée de gala.

8/10ème de la page est occupé par une photo qui fait tout de suite référence aux catalogues (La Redoute, les 3 Suisses) et le bas de la page est occupé par l’accroche et par un pavé rédactionnel informatif suivi d’un logo de Canal +.

C’est une photo en gros plan d’une mini-jupe portée par une jeune femme dont on ne voit que le haut des cuisses et le début de la taille. Cette attitude ici est caractéristique de la pose d’un mannequin qui met en valeur un produit. C’est un produit banal et parfaitement courant car peu cher. C’est une jupe plissée, assortie d’une petite ceinture noire et d’un pull rose fuchsia. La main droite posée sur la hanche a les ongles

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