Note à la chocolaterie Cochet

Stagiaire

Service comptable

A l’attention de M. Cochet

Paris, le 5 juillet 2010

Note de synthèse n°5

Objet : nouvelle législation sur les matières grasses végétales ajoutées.

Après l’examen des coûts de production des mois de Mai et Juin, je constate une augmentation du coût de production du beurre de cacao de 28 % dû à l’augmentation du coût du travail dans l’atelier de pressage. Je vous joins le tableau récapitulatif des résultats.

Resultat analytique Mai Juin

Cacao 0,07 € 0,02 € -71,43%

Tablette 0,12 € 0,07 € -41,67%

Beurre de cacao

Cump Mai Juin

Fèves 1,70 € 1,71 €

Sucre 0,69 € 0,71 €

Beurre de cacao 5,17 € 6,61 € 27,85%

Poudre 2,14 € 2,16 €

Plaquette 1,07 € 1,14 € 6,54%

Une nouvelle législation créée en juin 2000 autorise d’introduire des matières grasses végétales dans la fabrication du chocolat. Il s’agit d’un décret voté le 15 mars 2003 pour l’ensemble des pays de l’Union Européenne appliqué depuis le 3 août 2003.

Les matières grasses végétales autorisées sont : l’illipé, l’huile de palme, sal, karité, kogum gurgi, et noyaux de mangue. Pour utiliser ses matières grasses végétales, des contraintes sont imposés par la loi. Il est désormais possible d’ajouter ces matières grasses végétales dans la limite maximum de 5% du poids du produit fini et doit contenir la mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao ». L’incorporation de 5% de graisses végétales autres que le beurre de cacao équivaut à remplacer un quart du beurre de cacao et permet d’abaisser les coûts de fabrication.

La législation permet le maintien de la qualité : les définitions des produits de chocolaterie et les teneurs minimales en cacao et beurre de cacao sont maintenues. Les consommateurs français sont ainsi assurés de continuer à trouver des chocolats de qualité auxquels ils sont attachés.

Je me tiens à votre disposition pour toutes informations complémentaires.

Stagiaire

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