Méthodologie du bac oral de Français

Oral

L’oral de Français est une épreuve de coefficient 2 au Baccalauréat, qui dure 50 minutes et qui se compose de deux parties successives de 10 minutes chacune notées sur 10 points : l’exposé et l’entretien. Il ne faut surtout pas oublier sa convocation ni sa carte d’identité. Il est essentiel d’emmener (dans un porte-vue délimité pour chaque objet d’étude par des marque-pages) toutes les lectures effectuées durant l’année que ce soit des lectures analytiques, intégrales, complémentaires ou cursives ainsi que son manuel de Français. Il faut employer un niveau de langue particulièrement soigné en ne faisant pas de fautes grammaticales, être poli (« Bonjour » en arrivant et « Merci, au revoir » en repartant), veiller à regarder fréquemment son examinateur en étant souriant et en faisant preuve d'éloquence dans le regard pour être convaincant et avoir bien sûr une tenue vestimentaire adaptée. Il est également essentiel d’avoir une montre sur soi et d’y jeter de brefs coup d’œil pour faire attention à bien respecter le temps prévu. Enfin, il convient bien sûr d’arriver en avance pour ne plus avoir à se concentrer que sur l’épreuve.

• La préparation

Il faut absolument  écrire le plus possible sous forme d’abréviations, de tirets et de flèches et ne surtout pas rédiger de phrases entières pour gagner un maximum de temps.

• L’exposé

L’exposé repose uniquement sur les lectures analytiques effectuées durant l’année scolaire. Il se décompose en quatre parties :

• l’introduction qui dure deux minutes. Celle-ci doit être prête avant l’épreuve car elle ne dépend pratiquement pas de la question de l’examinateur en elle-même (à part pour l’annonce de la problématique et de son plan dans le cas où la question est différente de celle posée en classe)
• la lecture du texte dont la longueur dépend de l’examinateur. Cette lecture doit être la plus expressive et la plus passionnée possible. Il convient dans un texte théâtral de ne pas lire les didascalies ni les noms des personnages.
• le développement qui dure un peu plus de six minutes. Il est très important de rappeler au début de chaque partie de ce développement les termes de la question pour faire preuve d’une certaine clarté qui plaira à l’examinateur. Il faut également citer le texte (en précisant les lignes) et systématiquement expliciter les citations employées, ce qui permettra d’éviter la paraphrase et de se rapprocher des dix minutes d’exposé exigées.
• la conclusion qui dure une minute. Une ouverture pertinente doit être présente à la fin de la conclusion.

L’examinateur ne connaît pas la question posée par le professeur en cours et il se peut donc que l’élève retombe sur la même problématique le jour de l’épreuve. Il s’agit sinon d’adapter simplement le plan de la question vue en cours à celui de la question posée le jour de l’épreuve pour y répondre clairement. Il ne faut avoir en double exemplaire que ce qui concerne l'exposé donc toutes les lectures analytiques en plus des lectures intégrales comme « Art ».

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