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Molière, l'Avare

Commentaire de texte : Molière, l'Avare. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  1 016 Mots (5 Pages)  •  1 713 Vues

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COMMENTAIRE

Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en France au XVIIe siècle. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent une utopie et qui développent une esthétique qui est fondée sur la recherche de la perfection. L’objectif en priorité est de concevoir une harmonie dans les textes, les écrits. On retrouve ces caractéristiques dans l’oeuvre de Molière, L’Avare écrit en 1668. Molière, de son vrai nom jean baptiste Poquelin, comédien, dramaturge français et directeur de sa propre troupe, fait la preuve d'une parfaite maîtrise de l'écriture théâtrale avec L'Avare. Bien que Molière soit l'un des plus grands dramaturges du XVIIIe siècle, il est également l'auteur de comédies. L’Avare est un genre théâtral qui appartient au registre tragique pour l’auteur ou le personnage et comique pour le lecteur ou pour le spectateur. Il souhaite donner une plus grande estime à la comédie pour qu’elle devienne un genre noble comme la tragédie. Dans cette comédie, le héros, Harpagon, vient de se faire voler son argent qu'il avait enterrée dans son jardin. Molière a décrit, dans cette tirade, l'égarement du personnage ainsi que la violence du lexique et des réactions. Ces deux descriptions forment les deux grands axes autour desquels s'articule ce texte. Nous nous demanderons en quoi le texte est représentatif d’une comédie. Le texte nous présente d’abord un personnage désorienté, au bord de la folie, puis se dévoile, un monologue comique et enfin , ce dernier prend la forme d’un cri de douleur et de rage.

Tout d’abord, le texte nous présente un personnage désorienté, au bord de la folie.

En effet, Harpagon, entrant sur scène, est un dans une confusion extrême et particulièrement agitée. Son discours, envahi par l’émotion, est celui d’un homme qui ne se maîtrise plus. Ce désordre est signifié par la didascalie initiale : (l. 1-2) « Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau ». Il parle avec violence et a oublié son chapeau. L'agitation confuse du personnage est perceptible à travers des phrases exclamatives et des répétitions tels que : (l. 2) « Au voleur ! au voleur ! ». La tirade comporte une succession de phrases interrogatives comme : (l. 5) « qui peut-ce être? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? » ou encore : (l. 7-8) « Ou courir ? ou ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ». Il montre ici que Harpagon est égaré et que la désorientation est totale.

De plus, Harpagon ne se souvient même plus de son identité. On le lit dans l’enchaînement de courtes phrases interrogatives qui interrogent successivement sur l’identité de l’auteur du vol : (l. 5) « Qui peut-ce être ? ». Il semble s’adresser à quelqu’un d’autre que lui en une sorte de dédoublement de personnalité : (l. 8 et 9) « qui est-ce ? », « Ah ! c’est moi », ou encore : (l. 19-20) « Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne ». Harpagon est perdu, il ne sait que faire et le dit lui-même : (l. 10-11)) « mon esprit est troublé et j'ignore où je suis et ce que je fais ». Au-delà de ne plus savoir qui il est vraiment, Harpagon identifie son argent à un être humain : (l. 11-12) « mon pauvre argent » et « mon cher ami ». la

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