Modèles internationaux de gestion des ressources humaines ADM 4015 TN1

ADM 4015 | Travail noté 1

TRAVAIL NOTÉ 1

Analyse d’une entreprise de votre choix (15 %)

Identité

Nom : Courchesne

Prénom : Julie

Numéro d’étudiant : 1522584

Trimestre : Automne 2021

La gestion des ressources humaines n’a jamais été une mince affaire mais encore plus aujourd’hui dans le contexte actuel que nous vivons. Dans le cadre de ce travail, je me suis penchée sur une entreprise qui compte actuellement 15 000 employés au sein de son organisation. Société en commandite et filiale de La COOP fédérée, Olymel est reconnu comme un chef de file dans les secteurs de la production porcine mais aussi de la transformation des viandes. Son marché n’est pas le seulement restreint au Canada, au contraire celui-ci s’étend à l’international. L’entreprise a été fondée en 1991 et depuis elle connait une expansion fulgurante. Il sera intéressant d’analyser comment la gestion des ressources humaines a évoluée et réussi à se distinguer dans cette organisation qui compte plus de 40 usines.

Dans un premier temps, je présenterai cette organisation sous le modèle de Beer. Nous verrons également le système d’emploi mis en place et son évolution.Nous traiterons des diverses fonctions de la GRH tel que le recrutement, la sélection, la formation, la rémunération, l’évaluation et sans oublier l’organisation du travail. Nous survolerons brièvement la performance de l’entreprise du point de vue de la gestion des ressources humaines. Pour terminer, je partagerai ma réflexion personnelle sur les pratiques et le type de stratégie de cette entreprise.

Afin de bien réaliser cet exercice, j’ai pris contact avec une ancienne collègue de travail qui aujourd’hui, occupe un poste au sein d’Olymel. Sarah-Maude Morrissette est à l’embauche de cette organisation depuis près de 18 mois. et travaille à l’usine de Berthierville. Détentrice du titre de CRHA, elle a rejoint le département des ressources humaines et elle est fière de me parler des valeurs importantes chez son employeur. Elle m’informe que pour Olymel, les ressources humaines ont toujours été une priorité et qu’ils sont reconnaissants envers leurs employés puisque c’est grâce à ceux-que l’entreprise a pu grandir et évoluer. L’apport et la participation des employés à chaque initiative proposée par le Service des ressources humaines permettent d’enrichir toujours davantage les programmes destinés aux employés. Ces derniers et l’entreprise en sont tous deux bénéficiaires^[1]. L’entreprise ne se base pas uniquement sur sa main-d’œuvre pour prospérer au fil du temps mais mise également sur l’innovation. D’ailleurs, elle accorde une grande importance à la valorisation de ses produits.

Olymel est une entreprise en corporation en sens où elle est régie par le siège social. Chaque usine est indépendante l’une des autres. Ainsi, chacune a son propre département des ressources humaines, de comptabilité, d’assurance qualité etc. Au niveau des ressources humaines, certaines responsabilités seront gérées par le siège social et d’autres à l’interne. Par exemple, le siège social s’occupera de prendre contact avec les différents organismes ou partenaires et fera le lien entre les usines et ceux-ci. Par la suite, l’usine traitera directement avec l’organisme. Ce sera pareil pour le recrutement. Le siège social contactera les agences de recrutement et s’assura de les mettre en contact avec le département des ressources humaines qui eux discuterons directement de leur besoins avec ceux-ci. Ainsi, nous comprenons que le siège social est en quelque sorte un agent de liaison entre les usines et les partenaires externes. Dans cette organisation la porte d’entrée, ce sont très souvent les postes de manœuvre en transformation alimentaire, mais la politique de promotion interne propre au groupe, fait que de nombreux travailleurs qui commencent comme manœuvre peuvent se retrouver superviseur, contrôleur, conseiller en ressources humaines ^[2].

Si on recule de plusieurs décennies, les gens n’avaient bien souvent qu’un seul emploi dans leur vie. Ainsi, lorsqu’ils étaient embauchées par un employeur, ils espéraient y faire carrière jusqu’à leur retraite. Les entreprises avaient très peu de difficultés à recruter des employés et on constatait une stabilité au niveau du personnel. De nos jours, la réalité n’est plus la même et on se doit d’innover afin de combler notre manque au niveau de la main d’œuvre. Chaque entreprise se doit d’ouvrir ses horizons et d’être flexible au niveau de ses critères d’embauches. Depuis plus de 10 ans, Olymel s’est tourné vers le recrutement de travailleurs issus des minorités. En 2010, ils ont accueillis leurs premiers travailleurs des îles Maurice. Denis Renaud qui est directeur du développement organisationnel chez Olymel explique le processus mis en place pour recruter des employés dans un article paru sur le web. Celui-ci mentionne avoir proposé à sa hiérarchie d’aller à 50 km du siège social( situé à Saint-Hyacinthe) , sur l’ile de Montréal, qui était « plein de talents et de compétences issues de l’immigration »

 «» 

Dans un sondage réalisé par le Conseil du patronat en octobre 2016, une entreprise sur quatre employait un immigrant ou une personne issue des minorités visibles. Seulement 10 % des participants embauchaient une personne handicapée ou en réinsertion sociale. Un autochtone? Quatre pour cent des entreprises en comptaient dans leurs rangs.^[3] Une autre question se pose : comment attirer et garder à l’emploi ses employés issus des minorités visibles ? Comme l’indique monsieur Denis Renaud dans un article tiré de l’Infopresse : on trouve désormais dans chaque usine un conseiller à l’accueil et à l’intégration. Son rôle est de faciliter la tâche des nouveaux arrivants sur divers plans, dont l’hébergement, l’inscription des enfants à l’école, etc.^[4] Ainsi, on comprends que les mesures mises en place par Olymel apporte un sentiment de sécurité pour ses nouveaux employés et cela permet d’ailleurs d’augmenter leur engagement envers leur employés.

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