LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Marché Automobile

Dissertations Gratuits : Marché Automobile. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2013  •  749 Mots (3 Pages)  •  696 Vues

Page 1 sur 3

Les ventes de voitures neuves en France sont tombées l’an dernier sous la barre de 1,9 million d’exemplaires, en recul de près de 14%. C’est le niveau le plus bas depuis 1997.

Le marché automobile français a subi de plein fouet la crise l’an dernier. Les ventes de voitures ont plongé de 13,9%, passant sous la barre de 1,9 million d’exemplaires. Il s’agit du niveau le plus bas depuis 1997. Le contraste est particulièrement marquant avec la période 2009-2011, embellie par la prime à la casse, où les volumes avaient dépassé les 2,2 millions de voitures.

Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) n’a cessé de revoir ses prévisions à la baisse au cours de l’année 2012. Le mois de décembre, en baisse de 14,6%, n’a pas permis de redresser la barre, malgré des promotions alléchantes.

«La dégradation a été continue sur l’année. Cela traduit une forte corrélation entre un contexte économique difficile et les ventes de voitures», souligne Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire Cetelem de l’automobile.

Les constructeurs français, dont l’Hexagone est le premier débouché, ont été les plus touchés. Les ventes de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 17,5%, tandis que celles du groupe Renault ont plongé de 22,1%. Les parts de marché de ces deux groupes sont passées de 56,2% à 52,6%.

Les marques françaises particulières touchées

Les marques tricolores ont certes accusé le contrecoup de la fin de la prime à la casse, après en avoir particulièrement profité les années précédentes. Mais, plus structurellement, ces constructeurs généralistes sont pris en tenaille entre le haut et le bas du marché.

«Toutes les marques généralistes reculent, tandis que celles haut de gamme se maintiennent», a commenté François Roudier, le porte-parole du CCFA.

De fait, les immatriculations de Fiat (-23,7%), Ford (-19,8%) et Opel (-23,8%), se sont aussi effondrées en 2012. Le groupe Volkswagen a cependant mieux résisté, en limitant son recul à 5,1%.

Les marques haut de gamme, dont la clientèle est moins sensible à la conjoncture économique, sont en revanche restées en pleine forme. Les ventes d’Audi (groupe Volkswagen) ont progressé de 4,7%, tandis que celles des groupes BMW et Mercedes ont progressé de 2,3% et 5,3%.

Dans le bas du marché, le coréen Hyundai-Kia, très agressif sur les prix, a effectué une percée spectaculaire, avec un bond de 28,2% de ses ventes. Chevrolet (groupe General Motors), a progressé de 4,4 %. Dacia, la marque low-cost de Renault, a gagné des parts de marché, mais a tout de même vu ses volumes s’effriter (-9,2%).

Dans un contexte tendu, l’année 2013 s’annonce encore difficile. «La chute des ventes de véhicules utilitaires légers et des camions est très inquiétante, car elle montre un ralentissement de l’économie», note François Roudier, du CCFA. «On s’attend à un marché 2013 au mieux comme celui de 2012. Nous verrons quelle sera la tendance au premier trimestre», ajoute-t-il. Le CCFA avait indiqué en décembre s’attendre cette année à «probablement quelques points de baisse par rapport à 2012». Les deux facteurs clés cette année seront «le moral des ménages, essentiel pour qu’ils choisissent de consommer une voiture plutôt que d’épargner, et l’activité économique pour

...

Télécharger au format  txt (4.9 Kb)   pdf (75.1 Kb)   docx (9.8 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com