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Mali : La Création D'entreprise, L'un Des Facteurs Clés D'une émergence économique

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Par   •  12 Décembre 2014  •  915 Mots (4 Pages)  •  1 104 Vues

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Mali : La création d’entreprise, l’un des facteurs clés d’une émergence économique

Mohamed Kessé Traoré

Consultant Formateur en Finance, Fiscalité, Audit

De par son classement économique, le Mali est l’un des pays les plus pauvres de la planète. Pourtant, les opportunités d’affaires dans ce pays ne cessent de s’accroître. Le climat des affaires qui y était bouleversé à cause des évènements du 22 mars 2012, a retrouvé tout son élan suite à l’intervention militaire française et africaine. La crise politico-sécuritaire qui avait sévit le pays en 2012 a été nettement résolue avec l’élection de Ibrahim Boubacar Kéïta à la présidence du pays. Cependant, malgré quelques turbulences économiques dues à une crise de confiance entre l’Etat malien et certains partenaires techniques et financiers tels que le FMI et la Banque Mondiale suite à l’achat d’un avion présidentiel et à un contrat d’armement passé par l’Etat malien, le Mali reste l’un des pays porteurs en termes d’affaires. Ce créneau exploité par une minorité d’investisseurs devrait pourtant servir de porte de sortie aux jeunes maliens et favoriser ainsi une relance économique.

En effet, la création et/ou la multiplication d’entreprises favorise la création d’emplois et donc diminue le niveau de chômage. Cette action devrait également permettre une augmentation des ressources de l’Etat et des collectivités notamment à travers les recettes fiscales et parafiscales. Une nouvelle entreprise qui voit le jour est une entreprise qui serait amenée à recruter du personnel, à acheter des marchandises ou des matières premières (ce qui donnerait un coup de pouces à la consommation), à vendre des marchandises ou des produits finis et donc à réaliser des bénéfices. Cette activité marchande de l’entreprise exposerait cette dernière au paiement de certains impôts et taxes (impôt sur les sociétés, taxe sur la valeur ajoutée, impôt sur les traitements et salaires, …) qui varient énormément en fonction de l’activité choisie. Même si vrai que le pays s’est engagé dans une harmonisation des politiques fiscales au sein de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), il y a lieu de préciser que la fiscalité malienne est considérée comme l’une des plus clémentes en Afrique.

D’abord, le code des investissements prévoit une exonération de 8 ans à l’impôt sur les sociétés et à la contribution des patentes en cas de création d’activité nouvelle et pour des investissements supérieurs à 150 millions de FCFA. Cette période d’exonération est réduite à 5 ans dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque l’investissement envisagé est inférieur à 150 millions de FCFA. De plus, les entreprises valorisant les matières premières locales (entreprises utilisant 60% au moins des matières premières et consommables d’origine locale) bénéficient d’une exonération supplémentaire de 4 ans qui pourrait être amenée à 6 ans pour celles installées dans les zones géographiques en dehors de Bamako.

Ensuite, en terme de ressources, le Mali est un pays producteur de coton (1er en Afrique), d’or (3ème en Afrique après l’Afrique du Sud et le Ghana), de fer, de ciment, de bauxite, … Les études récentes ont

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