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Madame Bovary, Gustave Flaubert, 1857

Cours : Madame Bovary, Gustave Flaubert, 1857. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2017  •  Cours  •  512 Mots (3 Pages)  •  994 Vues

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  1. Madame Bovary, Gustave Flaubert, 1857

Vocabulaire du corps, lexique de l’anatomie ⇒ peut susciter le dégoût

Allitération « agonie lente et douloureuse » ⇒  description triviale

Sensation de perte d’humanité ⇒ L10-15

Tournure de l’Église et du Mari en dérision = personnages grotesques

Ici, un narrateur extérieur : « Elle », et des  modalisateurs (adverbes ou expressions qui trahissent la subjectivité et la présence du narrateur) qui confirment la présence du narrateur ⇒ regard ironique sur la scène

Rupture entre les propos légers, grivois et licencieux et le cotés tragique de la situation.

⇒ mort présentée à travers 3 proposition juxtaposées ainsi qu’un euphémisme : une mort à la hauteur de sa vie médiocre, une punition de ses péchés et en particularité de ses infidélités.

Comment Flaubert à travers une distance ironique du narrateur, parvient-il à tourner en dérision les fondements du romantisme ?

Le récit d’une mort réaliste et triviale fera l’objet d’un premier axe de lecture, puis nous étudieront sa tonalité ironique avant de nous interroger sur la subversion d’un cliché littéraire, ne respectant par les codes romanesques.

Toujours s’interroger sur le regard que le narrateur pose sur son personnage

  1. L’Assomoir, Emile, Zola, 1877. Chapitre 13 (l’explicite)

Texte typique du mouvement naturalisme, expose les méfaits de l’alcool : « Elle dégringolait plus bas encore »

Ici, un narrateur externe et indifférence générale de la mort de Gervaise renforcée par le discours narrativisé  ⇒ Zola ne prend pas la peine d’exprimer clairement la mort de son personnage.

Sensation perte humanité et retour à l’état animal.

Rupture entre les propos méprisant et réducteurs et le coté tragique de la situation.

Un lecteur du XIXe siècle admirateur du romantisme est indigné par la manière dont Flaubert fais mourir son héroïne. Il écrit à l’auteur pour lui exposer son point de vue.

        A vous, cher Flaubert,

Après une lecture approfondie de votre œuvre Germaine, une chose ne cesse de m’intriguer : Comment vous, Gustave Flaubert, pouvez-vous à ce point briser les codes du romantisme et offrir une mort si dénuée de toute considération à votre personnage  ?

Pourquoi traité cette Emma de telle façon à ce qu’elle perde son humanité, une femme ayant une fin si douloureuse, mais rapportée de façon ironique : n’est-ce donc pas un paradoxe ?

Un telle rupture entre ce le tragique et ces descriptions réalistes du corps de Madame Bovary n’est pas permise : ce texte relater en 40 lignes toutes les souffrances corporelles et la lente agonie éprouvée par Mme Bovary brise complètement ce rite de la mort qui se doit être l’apogée d’une vie, mais ici tournée en dérision, remet en cause les fondements même de la religion.

Certes j’ai bien relevé que vous donnez à votre personnage une mort à la hauteur de sa vie médiocre, une punition de ses péchés et en particularité de ses infidélités, mais en aucun cas une femme ne devrait mourir ainsi et encore exprimée d’une façon aussi légère comme en témoigne cette chanson brisant le rythme du récit : « Il souffla bien fort ce jour-là, Et le jupon s’envola ».

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