L’organisation des services de la petite municipalité de Rivière-Rouge

Table des matières

INTRODUCTION

DEVELOPPEMENT                                                                                  10

PREMIÈRE PARTIE                                                                                                                                 1

1. L’organisation vue comme un flux transformateur                                                  1

1.2 L’organisation vue comme un instrument de domination                                     3

DEUXIÈME PARTIE

2.1 La directrice de la municipalité de Rivière-Rouge                                             7

2.2 Le Maire de la ville de Mont-Tremblant                                                             9

CONCLUSION                                                                                           11

BIBLIOGRAPHIE                                                                                   12

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INTRODUCTION

Mise en contexte 

Tout d’abord, pour une remise en contexte, voici un petit rappel sur le sujet traité : l’organisation des services de la petite municipalité de Rivière-Rouge. Le travail qui suit se base sur les travaux de Morgan et la municipalité de Rivière-Rouge et porte sur les deux dernières métaphores à l’étude. D’entrée de jeux, l’organisation de la ville vue comme un flux transformationnel sera abordée ainsi que l’organisation vue comme un instrument de domination et enfin deux scénarios fictifs seront proposés afin de mettre en lumière différents cadres métaphoriques pouvant servir à analyser certaines situations, personnages, organisations ainsi que divers changements pouvant survenir.

PREMIÈRE PARTIE

 L’organisation vue comme un flux transformationnel

Autopoïèse

L’organisation de l’État, lui permis de se reproduire et de former un système de gestion des villes; gestion plus petite et relativement autonome et capable de se gouverner et de conserver un modèle de gestion semblable à une échelle plus petite.

L’environnement dans lequel la municipalité est établie est peuplé de citoyens ayant des représentants à sa tête et reflétant du même coup leurs préoccupations ainsi que leurs volontés et lui permettent ainsi de pouvoir également se renouveler. Deux organisations qui se reproduisent à l’intérieur des services de la ville, ou qui y apportent leurs courants comme deux rivière alimentant un fleuve (les citoyens et l’État), pour donner vie aux services de la municipalité. Les changements qui s’opèrent dans les services sont le résultat de la volonté plus ou moins générale des citoyens qui influencent les décisions et l’orientation du système autonome de la municipalité. Les services municipaux sont le résultat ou le produit du désir de l’État de conserver un certain contrôle et des citoyens de la ville de jouir d’une organisation qui dispense des services et qui les représentent d’une certaine façon.

C‘est dans ce sens aussi, que nous pouvons y voir une forme de projection d’elle-même, comme étant une forme de narcissisme influençant les changements et l’évolution de la municipalité, faisant d’eux un système qui regarde sont reflet, (elle se reflète, l’organisation devenant sont reflet).

En poussant un peu plus loin la réflexion, nous pourrions même y voir une forme d’égocentrisme. Les élus municipaux, tentent d’éliminer les concurrents à leurs réélections en recourant à divers moyens pour conserver leurs postes et/ou être réélus. D’ailleurs, les citoyens favoriseront ceux qui partagent les idées de la majorité, ceux qui parlent fort et qui sont respectés par l’ensemble; les autres se contentent de suivre la masse et se fermes ainsi à tout ce qui est nouveaux ou sort de leurs zones de confort et de leurs préférences ou de celle de leurs chef symbolique. Somme toute, cela préservent les pouvoirs de ceux en poste et continue de fermer la porte aux idées qui vont dans une autre direction que les leurs, souvent en les discréditant, dans l’espoir de conserver ainsi leurs identités et leurs intérêts. Bref, cela semble se produire à Rivière-Rouge puisque la Mairesse et plusieurs élus sont en poste depuis plus de dix années consécutives. De cette manière, ils peuvent entretenir une ambiance et une dynamique dans la ville qui leurs convient à eux, mais qui peut être très peu stimulant pour d’autres et empêche finalement l’émergence idées novatrices, revitalisantes qui favoriseraient son développement économique ou sociale. 

La théorie du chaos et rétroaction positive

Aussi, comme le démontre l’attraction de Lorenz(p.255) deux organisations apportent leurs flux d’énergie ou d’éléments qui apportent continuellement du renouveau; dans ce sens l’organisation s’oxygènent constamment bénéficiant de nouveaux éléments qui viennent enrichir ou favoriser  soit la transformation, l’évolution ou la croissance. Mais comme un

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courant d’eau, ce ne sont jamais les mêmes idées, climats ou situations qui se présentent. Il alimente et créer les contextes, les évènements et les idées nouvelles qui émergent. Une petite

habitude, l’embauche d’une nouvelle employée ou encore l’intégration d’un petit rituel dans le quotidien, peut provoquer des grands changements. Par exemple, remercier un collègue peut changer sa journée sombre, le stimuler à être plus productif ou créatif (créer un évènement qui favorisera l’émergence d’une idée) et transmettre cet esprit aux autres comme une contagion. Ce petit geste peut bouleverser le climat qui une fois généralisé pourrait d’un côté positif comme négatif transformer complètement l’organisation, soit un changement amenant plus d’ouverture aux nouveauté d’où l’idée de la logique de causalité mutuelle; L’idée d’élaborer une rétroaction positive qui se répercutera à différents niveaux ,créant à leurs tours divers effets dans l’organisation et dans son environnement, comme le changement de perception,  des changements dans les interactions mutuelles entre travailleurs, employés et citoyens, etc. Un évènement négatif pour l’un peut aussi amener des rétroactions positives pour d’autre ou pour l’organisation entière et suggère l’idée parallèle de la destruction étant une force créatrice de nouvelles idées et d’innovations (un peu comme le Big Bang créant de nouvelles planètes)…

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