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L’image de la femme à travers le temps

Commentaire de texte : L’image de la femme à travers le temps. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  507 Mots (3 Pages)  •  477 Vues

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De la Mort à crédit de Louis Ferdinand Céline, en passant par Les Misérables de Victor Hugo et La Vie devant soi de Romain Gary, la présence de la femme est omniprésente dans ces trois extrait. Quelle vision ces extraits donnent ils de la femme populaire à travers le temps?

Tout d’abord, dans ces trois extraits, les narrateurs mettent en évidence le caractère héroïque de la femme. En effet, dans Les Misérables, Victor Hugo utilise le discours direct afin de démontrer les sacrifices de Fantine pour sa fille. Par exemple, l’auteur mentionne les « cent francs »l22 que doit Fantine et la conséquence de cette obligation «vendons le reste »l24 ce qui représente Plus loin il évoque la résistance de Fantine «ne se plaignait pas »l14. Le lecteur comprend ainsi le dévouement de la mère de Cosette.

De même, dans la Mort à crédit, le narrateur fait part de sa douleur en utilisant des hyperboles. Par exemple, après la mort de sa concierge , Louis Ferdinand Céline écrit « je voudrais que la tempête fasse encore bien plus de boucan...que notre maison disparaisse »l10-11 Plus loin, il renforce l’importance de Madame Berenge «Je n’ai plus personne. »l17. Dans ce texte, l’admiration de l’auteur pour cette concierge est symbolisée par ces hyperboles.

Pour finir, dans le dernier extrait, Romain Gary utilise une métaphore afin de comparer la nourrice à une « source de vie »l3. Plus tard, le lecteur découvre l’affection de Mme Rosa envers Momo « elle m’a juré que j’étais ce qu’elle avait de plus cher »l20. Dans ces exemples, le lecteur

Ensuite, ces trois textes provoquent un sentiment d’empathie sur les narrateurs. En effet, dans Les Misérables, Victor Hugo emploie le champs lexical de la souffrance. Par exemple, l’auteur utilise les termes « pleurer »l12 et « douleur »l13 afin d’illustrer les conditions de vie effroyables que subit Fantine. Plus loin, le narrateur évoque les conséquences des ces conditions « elle toussait »l13, « l’infortunée se fit fille publique »l25. Dans ces exemples, le lecteur perçoit les sentiments de Fantine.

De même , dans le deuxième extrait, l’auteur fait état de son attachement pour Mme berenge en utilisant un point de vue interne. Par exemple, Louis Ferdinand Céline insiste la solitude durant l’agonie de la concierge « Où sont-ils? »l9 et « Tous ces gens sont loin »l13. Plus loin, l’auteur fait part de son aversion pour la médecine « cette merde »l8 car il n’a pu soigner Mme berenge. Grâce à ce procédé littéraire le lecteur comprend l’affection que porte le narrateur à cette concierge.

Pour finir, dans La Vie devant soi, Romain Gary exprime sa tendresse à l’égard de Mme rosa grace à la focalisation interne. Par exemple, la nourrice témoigne son attachement à Momo par des gestes maternelles « elle m’a pris sur ses genoux »l19-20 et « elle m’a juré que j’étais ce qu’elle avait de plus cher »l20. Dans ces exemples, Le point de vue interne permet au lecteur de d’identifier et de mettre en évidence le regard naïf du narrateur sur la nourrice.

En conclusion, dans ces trois textes, les écrivains ne font plus état d’une femme du peuple mais d’une héroïne sur laquelle ils portent chacun un regard d’empathie et de bienveillance.

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