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Liens Entre Modes D'organisation Et Outils En Contrôle De Gestion

Mémoire : Liens Entre Modes D'organisation Et Outils En Contrôle De Gestion. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2013  •  932 Mots (4 Pages)  •  1 334 Vues

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Introduction

Le contrôle de gestion est né du besoin de maîtriser des unités décentralisées, de répartir et de contrôler les filiales de groupes de plus en plus complexes et dématérialisés.

Le contrôleur de gestion prend ainsi une dimension à la fois plus opérationnelle et plus stratégique selon la structure dans laquelle il travaille.

Il doit s’assurer dans un premier temps que les responsables opérationnels aient une vision claire des missions et des objectifs qu’ils ont à atteindre, qu’ils disposent des instruments de mesure et de suivi leur permettant de comprendre l’origine des erreurs et qu’ils engagent des actions appropriées sur la base des dérives constatées.
 Dans un second temps, il doit s’assurer que les dirigeants disposent d’une information claire, précise et synthétique pour prendre des décisions.


Ainsi, pour mener à bien sa mission, le choix des outils est très important.

Ces différents éléments nous amènent à nous demander quels sont les liens qu’il peut y avoir entre les différents modes d’organisation et la pertinence des outils à mettre en place en contrôle de gestion.

Pour répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps nous intéresser aux apports des modes de management et les outils mis en place dans le contrôle de gestion puis dans un second temps en soulever les limites.

I. Apport des modes de management et outils mis en place dans le contrôle de gestion

Selon la vision d’Henri Bouquin, l'évolution des observations et de la pensée en sociologie des organisations a permis la distinction de plusieurs formes de standardisation, qui se sont succédées depuis celle de Taylor sans pour autant s'y substituer totalement. La standardisation des résultats prône la définition de standards, déterminés en fonction des caractéristiques et du volume de production attendue des opérateurs. La mesure des résultats réels est comparée aux standards et les écarts doivent pouvoir être expliqués. Le contrôle de gestion par les résultats a traditionnellement recours principalement à des critères financiers pour évaluer la performance des acteurs et des centres de responsabilité.

La théorie Y de MacGregor sur laquelle sont bâtis le contrôle de gestion par les résultats et la DPPO (Direction Participative Par Objectifs), nourrit une vision « idéale », autonome et responsable de l'homme au travail : pour peu qu'on lui en donne l'occasion, l'être humain est capable d'initiative, il est digne de confiance et peut, seulement librement, se motiver et se réaliser à travers l'atteinte des objectifs qu'il s'est fixés, après entente avec sa hiérarchie. Le travail est alors vu comme source de satisfaction. L'homme ordinaire peut se diriger lui-même, dès lors qu'ils acceptent les objectifs de son travail ; il peut même rechercher les responsabilités.

William Ouchi présente la théorie Z dans laquelle il analyse l’identité et la culture de l’entreprise comme moyens pour obtenir une meilleure coopération et une symbiose plus forte des participants à l’organisation.

Ainsi, la construction d’outils de gestion au sein d’une entreprise se fait à partir de la représentation faite de l’organisation. La vision plus ou moins réelle de la structure, de la hiérarchie, des processus décisionnels, des zones de pouvoir, va conditionner l’élaboration et l’utilisation

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