Lettre à Voltaire, après lecture de Micromégas

Mateo Chekroun

3 Boulevard de Cimiez

François Marie Arouet

6 Avenue de Bruxelles

Vendredi 19 Avril, Nice

Objet : Critique sur Micromégas de Voltaire

Cher Voltaire,

Je me permets de vous adresser cette lettre afin de vous exprimer mon avis sur votre conte philosophique, Micromégas. En effet, les thématiques abordées dans votre œuvre où l’on y retrouve les grandes questions sociales, religieuses et morales, telles que la guerre, que vous condamnez au début du chapitre VII en mettant en évidence ses causes absurdes comme le fait de se battre pour « un certain homme (…), pour quelque tas de boue ». De plus, j’ai apprécié la présence tout au long de l’œuvre de la critique de l’anthropocentrisme : le fait de placer l’humain au centre du monde. Celle-ci permet à l’Homme de se remettre en question vis-à-vis de sa place et de son importance dans l’univers. Cette thématique permet d’introduire une nouvelle idée, qui est tout aussi présente dans le conte, c’est l’ignorance des Hommes. En effet l’Homme se place au centre de tout, comme s’il possédait une once de supériorité par rapport aux autres et croit que tout a était créé et imaginé par un Dieu pour lui.

En outre, l’introduction des personnages fictifs plus intelligent et beaucoup plus humble, vous permet alors de donner un avis extérieur et donc faire prendre conscience aux Hommes de leurs défauts comme l’ignorance ou l’intolérance, tout en leur enseignant l’humilité et l’ouverture d’esprit. La morale où la géante intellectuelle fait don aux Hommes d’un livre fait de pages vierges, n’est pas une fin ordinaire mais extraordinaire, car l’utilisation de l’allégorie permet de mettre l’humilité sous une forme concrète via le livre font de pages vierges, vous nous offrez alors une fin sage et enrichissante.

Néanmoins, je trouve que la comparaison entre les Hommes et Micromégas, est inégale car celui-ci est un être extraordinaire monter de toutes pièces par vous-même, alors que les Hommes sont de simple insecte à son échelle qui ne peut acquérir aucune connaissance due à leur courte vie. En voulant faire une comparaison entre ces deux races, le contraste est bien trop important.

Pour en conclure, cette œuvre ma fasciné dût aux nombreux thèmes abordés en si peu de chapitres tout en restant efficace grâce à l’introduction de votre personnage imaginaire, Micromégas, mais malgré cela, votre comparaison est trop sévère, vous comparez l’incomparable.

Votre humble serviteur,

Mateo.

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