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Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

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Par   •  26 Avril 2016  •  Étude de cas  •  1 877 Mots (8 Pages)  •  2 754 Vues

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Selon l’article 1er de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Cette article stipule que tous les Hommes quelques soit l’origine, l’âge ou le handicap sont égaux en droit dont fait partie le droit à la sexualité.

Le terme handicap regroupe « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ». La loi n°2005-102 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a, dans son article 114 définit la notion de handicap.

Selon le dictionnaire Larousse la sexualité c’est « Ensemble des phénomènes sexuels ou liés au sexe, que l'on peut observer dans le monde vivant. »

De nombreuses autres lois, conventions font part du droit à la sexualité des personnes handicapées. Pourquoi le droit à la sexualité des personnes handicapées, un sujet controverse ? Pourquoi le droit à la sexualité reste un sujet aussi tabou (I) pourquoi les personnes handicapées ne jouissent pas de leurs droits (II) quelles sont les solutions apportées à ce sujet (III).

I) La sexualité : un sujet tabou

Avant de parler de la sexualité des personnes en situation de handicap, j’aimerais parler de la sexualité en générale car je pense que c’est ce dont il est vraiment question.

La sexualité dans son sens général n’est pas un sujet de discussion, il est rare que l’on discute de sexualité pendant les repas de familles, ou ouvertement dans la rue. Parler de sexualité reste un sujet de discussion entre copines pour se donner des conseils et astuces. L’acte sexuel n’est pas un sujet tabou mais nous n’en parlons pas surement par habitude et coutumes. Il y a des cultures ou le sujet est plus ouvert et où voir une femme nue n’est pas une atteinte à la pudeur mais une banalité.

Dans notre pays, au 21ème siècle, la sexualité reste un sujet de controverse. Il n’est pas rare que durant les cours d’éducation sexuelle à l’école de voire les filles gênées et les garçons rire du moindre mot à connotation sexuel « vulve, pénis … », notre coutume nous a appris à être pudique voire détacher de la sexualité. Nous sommes dans une évolution qui tend à régresser en matière de sexe auparavant voir une femme allaitée sont enfant était un signe maternel, aujourd’hui c’est un acte que les personnes jugent de manière péjorative. Moi qui suis mère de deux bébés, il y a des actes, pourtant anodins, que je suis gênée de faire à cause du regard des personnes.

Je pense que les médias ont une grande part de responsabilité dans notre façon de penser. En effet, pour chaque acte de la vie courante en matière de sexualité ou autres, il y a des spécialistes, des recueils, des thèses qui dénonce les risques et les conséquences et un acte anodin que l’on faisait tous les jours devient en quelques années un acte à bannir. Nous ne vivons plus dans un monde où nous avons notre liberté de faire ou de ne pas faire. Tout en matière sexualité est une question en suspens, la nudité est devenue une atteinte à la pudeur, l’âge de la majorité sexuelle, l’âge du premier enfant fait débat mais elle dépend du pays, de la culture, de la religion.

Si nous n’avons pas de réponses aux questions de sexualité comment pourrions-nous en avoir sur la sexualité des personnes handicapées.

II) Les raisons pour ne pas aborder son sujet

Il est difficile, en 2015, de s’imaginer qu’un sujet aussi important que la sexualité des personnes en situation de handicap reste un sujet tabou et qu’il n’y ait pas de solutions à proprement dit afin que les personnes en situation de handicap ne jouissent pleinement de leurs droits fondamentaux.

Tout d’abord, Il faut savoir que lorsqu’on évoque le droit à la sexualité des personnes handicapées homme ou femme, il faut forcément se poser la question des facultés mentales et du type de handicap de la personne car l’acte sexuel n’est pas un acte anodin. En effet, l’acte sexuel est violent tant psychologiquement que physiquement. Il faut être sure et certains que la personne atteinte de handicap ait les facultés mentales afin de comprendre les conséquences de l’acte sexuel dans sa globalité, l’acte sexuel, les moyens de contraceptions et le cas échéant savoir si elle serait apte à prendre des décisions important tel que l’IVG ou si elle serait apte à s’occuper d’un enfant.

Dans le cas où la personne n’a pas ses facultés mentales, le sujet est plus délicat. Il faut se poser la question de savoir si elle est consciente des conséquences et que l’acte sexuel n’est pas considéré comme un viol et que la personne ne sera pas prostituée, dans ce cas je pense qu’un examen psychologique

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