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Les conflits de l'eau dans le monde

Étude de cas : Les conflits de l'eau dans le monde. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2013  •  Étude de cas  •  2 184 Mots (9 Pages)  •  1 103 Vues

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Les conflits de l’eau dans le monde

Introduction

L’eau, nerf de la guerre ? Longtemps considérée comme un bien libre, don du ciel par essence gratuit, constituant principal de la biosphère et de la vie humaine à laquelle on ne connaît aucun substitut, acteur majeur, dans le cadre des changements climatiques, de l’évolution et parfois de la disparition d’espèces animales et végétales mais aussi de civilisations, facteur primordial des stratégies militaire.

Bien que notre planète soit largement pourvue en eau, puisqu'elle recouvre environ 70% de la surface du globe, derrière ce pourcentage se cache une autre réalité, 97,5% est de l’eau salée. Il ne reste donc que 2,5% propre à la consommation humaine, mais de ce pourcentage d'eau douce, une infime partie, soit 0,6%, est présentement disponible. Si bien qu’aujourd’hui 1/3 de l'humanité se voit privé d'eau potable. Le 99,4% restant est prisonnier des calottes polaires, des glaciers, ou bien présent dans des aquifères ou nappes phréatiques inaccessibles. De plus, l’eau fait partie de la sphère économique, L’allocation d’un stock d’eau douce limité face à une demande croissante pose de plus en plus problème et génère souvent des situations conflictuelles.

Néanmoins, un engagement des états d’agir pour une gestion au niveau mondial sur la prise de conscience de la dégradation des eaux dont les sources de pollution sont principalement agricoles et industriels, suivi par des mesures d’accompagnements sérieuses de ces derniers pour y remédier. Si l'on regarde de plus près le segment lié à l'activité économique, 69 % de l'eau consommée sont destinés à l'agriculture et ce taux atteint même 90 % dans les pays en voie de développement, une moyenne de 20% pour l’industrie et moins de 10% à la consommation domestique. Les réponses alternatives économiques qui sont la tarification, quotas ou la constitution d’un marché de l’eau restent insuffisantes.

L’eau un enjeu vital

Le cycle de l’eau.

La circulation de l'eau à travers la planète obéit à un système hydrologique complexe composé de nombreux phénomènes agissant simultanément et permettent ainsi son fonctionnement : les précipitations, l'évaporation, l'évapotranspiration (transpiration des végétaux), la condensation et le ruissellement. Chauffée par l'énergie solaire, l'eau s'évapore et se disperse dans l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau, se refroidissant, l'eau se condense et forme de fines gouttelettes qui s'agrègent et constituent ainsi des masses nuageuses. L'eau retombe ensuite dans les océans ou sur terre sous forme de grêle, précipitation ou neige puis, ruisselle ou s'infiltre dans le sol régénérant ainsi les nappes phréatiques. Dans les espaces urbanisés, la régénération des sols est difficile et peut accentuer la situation de pénurie, mais en grande partie l'eau rejoint les cours d'eau par ruissellement qui se jettent ensuite dans les mers et les océans.

En moyenne sur l’année et sur l’ensemble du globe terrestre, 65% des précipitations qui arrivent à terre s’évaporent, 24% ruissellent et 11% s’infiltrent.

L’eau douce est présente en abondance sur la terre mais les disponibilités par habitant diminuent nettement en raison de la croissance démographique, Le volume moyen d’eau disponible par habitant est passé de 16 800 m3 à 7300 m3 par personne et par an entre 1950 et l’an 2000, ainsi en l’an 2010 on constate cette régression dans la durée mesurant uniquement 5 600 m3 après les efforts techniques et économiques réalisés par la majorité des états responsables.

L’eau ressource inégalement partagée.

L’eau douce, qui ne s’élève qu’à 2,5% des eaux présentes sur la terre, reste abondante avec environ 42 MKm3, dont la part accessible à l’homme est limitée ne dépasse les 0,6%, environ 200 000 Km3. Quant aux nappes fossiles utilisées dans les pays arides, elles ont mis parfois des milliers d’années à se former et ne peuvent par conséquent être considérées comme renouvelables.

La répartition de la ressource en eau douce sur Terre n’est pas homogène, à l’échelle mondiale, les régions les plus arrosées sont les régions des continents soumises aux vents de la mousson, tempérées ouvertes aux vents d’ouest comme l’Europe occidentale, et les façades orientales des continents.

Les régions arides victimes du stresse hydrique et de la pénurie, s’alignent le long des tropiques, ce sont des déserts chauds ainsi que les régions arides froides (le froid y sévit l’hiver, et l’été souvent torride entraine l’évaporation de l’eau)

Accès à l’eau douce

Les populations sont plus ou moins denses selon les régions du monde. Les lieux désertiques sont moins peuplés que les lieux bien arrosés. Cela n'empêche pas des écarts importants entre la répartition des populations et la répartition des précipitations. (à titre d’exemple la Chine, qui représente 21 % de la population mondiale, ne reçoit que 7 % des pluies, alors que l'Amazonie, avec 0,3 % de la population mondiale, reçoit 15 % des pluies)

9 pays (Canada, Brésil, Russie, Indonésie, Zaïre, Colombie, Inde, Chine et USA) dans le monde reçoivent près de 60 % des pluies pour environ le tiers de la population dans le monde. De même 20 % du ruissellement mondial moyen se situent chaque année dans le bassin de l'Amazone, vaste région qui compte moins de 10 millions d'habitants, soit une fraction minuscule de la population mondiale.

A l'opposé, de vastes espaces sont arides (déserts du Sahara, de Gobi, Namibie..) et semi-arides (proche et Moyen-Orient). De nombreuses régions du monde connaissent une pénurie d'eau potable en raison de l’augmentation des besoins (Moyen-Orient, Asie) et des conditions climatiques. On observe aussi des différences importantes de disponibilités en eau à l'intérieur d'un pays, au Mexique, moins de 10 % de la superficie fournit chaque année plus de la moitié du ruissellement national, alors que 90 % du Mexique soit aride et manque d'eau de façon chronique.

Dans la plus grande partie du monde en développement, l'eau douce se présente sous forme de pluies saisonnières, ces pluies ruissellent trop rapidement pour qu'on puisse

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