Les Plus Hautes Tours Du Monde

Sommaire

Introduction 2

L’ex hégémonie américaine 3

Les deux géantes new-yorkaises 3

Une architecture sobre 4

Un évènement tragique 5

Les jumelles de Kuala Lumpur 7

Les pétrolières de Malaisie 7

Les siamoises Malaisiennes 8

Les grandes stars sous le feu du projecteur 9

La dauphine taïwanaise 10

Le majestueux bambou bleu turquoise 10

L’orgueil Taïwanais 11

L’étoile de la capitale 12

La reine des tours 14

La maitresse du désert 14

Un dessein colossal 15

« L’incarnation de tous les excès de Dubaï » (anonyme) 16

Conclusion 18

Bibliographie 19

Introduction

« Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! ». Dès le début du 2ème millénaire avant J-C, les hommes ont voulu toucher le ciel avec la tour de Babel. En effet depuis cet épisode l’architecture et les édifices n’ont cessé d’évoluer, que ce soit à titre défensif, comme la grande muraille de Chine avec ses 6 700 km de long, construite entre 214 et 204 av-JC sous la dynastie des QIN, les fortifications de VAUBAN, ou encore avec les forteresses au moyen-âge.

Selon les époques et les préoccupations, les structures changent, ainsi les châteaux de la renaissance recherchent par exemple un certain coté esthétique, à l’instar des châteaux de la Loire, de la Tour de Pise en 1173 en Italie. On trouve aussi désormais des tours à l’architecture innovante telle que Big Ben en 1835, ainsi que la Tour Eiffel et ses 324 mètres en 1889, mais celles-ci laissent désormais la place à un autre type de bâtiments : les Buildings.

Aujourd’hui les hommes sont donc plus que jamais tentés par cette ascension jusqu’au ciel, en témoigne les tours aux hauteurs vertigineuses.

Mais alors comment l’architecture moderne répond-t-elle à la folie des grandeurs des siècles passés ?

L’ex hégémonie américaine

Les « Twins towers » du complexe du World Trade Center démontraient au monde la puissance américaine, désormais même si elles ne sont plus, elles restent les tours les plus emblématiques.

Les deux géantes new-yorkaises

Le complexe du World Trade Center est composé de sept immeubles, dont les fameuses TwinTowers dans le quartier de Manhattan à New York. Chaque tour culminant à 417 mètres, si l’antenne située au sommet de la tour nord n’est pas prise en compte, dans le cas contraire celle- ci atteint 526,3 mètre. Ces tours, qui étaient alors les plus hautes du monde dépassaient de 83,1 mètre l’Empire State Building, sont l’œuvre de l’architecte américain, Minoru YAMASAKI, qui d’autre part construisit la Tour Picasso à Madrid.

C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que les Etats-Unis connaissent une croissance économique et un accroissement du commerce international au dépend du quartier Lower Manhattan, il s’agit alors de construire un centre de commerce géant : un World Trade Center. Ce projet devient officiel grâce à une loi de 1946. Après plusieurs désaccord et notamment de la part du gouverneur du New Jersey, dont le soutien devait être impérativement acquis. Il fallu attendre le 22 janvier 1962 pour que le projet évolue, et que enfin un accord soit conclu entre les deux états, après la faillite de la compagnie New Jersey’s Hudson and Manhattan Railroad, dont le nombre d’usager avait considérablement chuté suite à l’ouverture de tunnels au profit de meilleurs déplacements en automobile. Cependant le lieu devant accueillir le futur plus haut gratte-ciel du monde, pose problème dû à la destruction d’un quartier entier, l’affaire se porte donc en justice, à la New York Court of Appeals en avril 1963, où les « politiques » obtenir gain de cause, en effet le projet est considéré d’utilité publique, ainsi il doit être poursuivi. Le 3 aout 1966, un accord final est enfin décidé.

Ainsi la construction démarra le 21 aout 1966, selon les plans, décidés le 18 janvier 1964 sous la forme d’une maquette d’environ 25 mètres de hauteur, de l’architecte YAMASAKI et Antonio BRITTIOCHI and Emery Roth & Sons, en tant qu’architectes associés. Les Twins Towers, point principal du complexe comprennent donc 110 étages.

Le concept fut plusieurs fois critiqué esthétiquement notamment par l’Institut Américain des Architectes.

Une architecture sobre

La composition d’une telle tour etait très impressionante en effet, « La structure porteuse était scindée entre un faisceau central de 47 poteaux en acier, profilés de section rectangulaire à épaisseur en fonction de la hauteur dans l'immeuble, reliés les uns aux autres par des profilés de traverse, et un 'tube' constitué de 240 poteaux d'acier, profilés à section carrée solidarisés par des plaques boulonnées. La structure centrale prenait quelques 60 % de la charge statique, le 'tube' supportant les 40 % restants. Chaque profilé central devait ainsi porter en moyenne 7,5 fois la charge d'un poteau externe. Pris au même niveau, il était 7,5 fois plus résistant en moyenne car les éléments porteurs centraux se présentaient sous deux dimensions, 16 d'entre eux, formant les rangs externes, étant à peut près du double des autres. La fonction spécifique du 'tube' était d'offrir une excellente résistance au vent et aux éventuelles secousses sismiques. Ces deux ensembles étaient rigidifiés par une structure sommitale, une sorte de chapeau fait de poutres métalliques, dont le rôle était de limiter la déformation du tube lorsque celui-ci était soumis à des contraintes latérales, réduisant ainsi au minimum les contraintes subies par les planchers. Ceux-ci, très légers (50 kg/m²), étaient constitués par un treillis de poutres métalliques fixé aux structures

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