Les Grenouilles Qui Demande Un Roi

« Les Grenouilles qui demandent un roi » est la quatrième fable du livre III du premier recueil des Fables de La Fontaine, édité en 1668.

JDF écrit cette fable en faveur de Louis XIV afin de le rassurer après la Fronde qui a perturbé la jeunesse du roi, il critique le peuple pour le défendre. Cette forme d’argumentation à morale implicite permet à l’auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème siècle. Cette fable se distingue par une évocation réaliste et fantaisiste de la nature.

Il s’agit d’une anecdote

à visée didactique avec une histoire et une morale dont le déroulement est chronologique, où les grenouilles sont assimilées à des hommes.

L’apologue

est réaliste et pittoresque, le cadre se situe dans un étang, les animaux sont des grenouilles (métaphores désignant les humains), et une grue. Le rythme est sautillant (rimes croisées (ABAB), plates (AABB) et embrassées (ABBA)). L’approche prudente du soliveau par les grenouilles apporte un certain réalisme et la cruauté de la grue est évoquée par des actions précipitées.

On remarque également une dimension et un registre comique en remplaçant le roi par un morceau de bois, la fable instruit et divertit en même temps. JDF utilise un registre burlesque en traitant un sujet noble avec des personnages banals et un ton familier. Comme dans la plupart des fables, l'aspect pittoresque est toujours très présent. Le cadre mélange réalisme et fantaisie, cherchant à divertir le lecteur pour qu’il intègre mieux l’enseignement de la fable.

Dans cette fable, les animaux représentent les humains : ils parlent, on les regroupe en « gent », ont des lois et portent des majuscules (« Grenouilles », « Grue », « Soliveau »). La personnification des grenouilles est assimilable à la psychologie humaine (insatisfaction, peureuse, sotte, bête, geignardes, instinct grégaire).

A travers les défauts des grenouilles, La Fontaine dénonce

les défauts humains. Les grenouilles sont indécises, elles ne savent pas quel type de pouvoir doit être mis en place, elles se lamentent sur leur sort : c’est ce que La Fontaine reproche au peuple français. On peut remarquer un champ lexical des animaux (« Grenouilles », « fourmilière », « grue ») qui souligne les différences sociales que l’on retrouve dans la société humaine. Les grenouilles sont désignées par « fourmilière » qui montre leur nombre important, ce qui les compare encore une fois au peuple français. Et pour finir si La Fontaine, utilise le mot « Grenouille » pour désigner l’homme c’est pour renforcer sa critique, alors que la « grue » désignant le roi est un animal issue du ciel par opposition aux batraciens sortis du marécage. Nous pouvons aussi remarquer certaines similitudes avec les hommes.

le pouvoir personnel de cette fable se retranscrit pour celons moi dans le pouvoir de Jupiter qui décide du sort des homme ou dans ce cas là des grenouilles. Il peut être clément ou bien décide de les punir de leur sottises et personne ne peux intervenir gouverner à sa place.

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