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Les Apports Des Religions Pour Le Doit Internationale Humanitaire

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Par   •  2 Mai 2014  •  3 192 Mots (13 Pages)  •  902 Vues

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Les apports des religions pour le Doit Internationale Humanitaire.

Introduction :

L’humanitaire peut être défini comme la prise en considération de la personne humaine en vue de sa protection en tant qu’être humain, indépendamment de toute considération d’un autre ordre (politique, économique, social, religieux ou militaire …)

Le concept d’humanitaire présente donc intrinsèquement, une dimension morale, qui est en voie de rationalisation ; on parle ainsi de logique humanitaire. La recherche de la dimension proprement juridique de ce concept (DIH) apparaît comme l’expression la plus notable de cet effort de rationalisation.

En effet, de nombreux auteurs retiennent (encore) une définition étroite du DIH, qui est alors lié au droit des conflits armés (qualifié autrefois de droit de la guerre).

Une définition large (moderne) semble préférable. Le DIH peut ainsi considéré comme « l’ensemble des règles juridiques qui concernent, au plan international, la protection de la personne humaine en situation de crise (guerres internationales, civiles, troubles intérieurs…)

Alors !:

Est-ce qu’il existe un ordre juridique du concept humanitaire international ? Ou reste-t-il fondamentalement un ordre politique ?

S’il est juridique, quelles sont ses origines ?

En tant qu’une dimension morale, quelles sont les répercussions de l’intervention religieuse sur le DIH ?

L’élaboration :

Historiquement, le DIH s’est affirmé comme l’expression juridique du sentiment d’humanité lors des guerres. Il n’a pas exprimé une vision globale du monde. Il a en effet été étroitement lié aux conflits armés, visant avant tout l’intégrité physique des individus. Il a aussi pris en considération la dignité des personnes, ce qui a assurément favorisé son développement.

Les prodromes du DIH remontent loin dans le temps ; il convient d’en présenter deux étapes très importantes de son élaboration :

L’Antiquité :

On peut considérer que le droit humanitaire remonte à l’Antiquité, à travers du moins d’une approche philosophique. C’est ainsi que la République de Platon (philosophe grec) contient en quelque sorte un programme d’humanisation de la guerre, et que d’autres comme Aristote (dan l’Ethique Nicomaque) ou Cicéron (Des Devoirs) ont mis l’accent sur ce que l’on peut appeler le devoir de solidarité.

Par ailleurs, on trouve déjà chez le général Sun Tse Ping Fa, l’auteur du plus ancien traité chinois sur la guerre (au 6éme siècle) « la recherche d’une certaine humanisation des règles spécifiques à la guerre ».

Le Moyen Age :

Cette période a connu des accélérations brusques du concept humanitaire, des périodes remarquables (Jérusalem 1099), des périodes de stagnation, des reculs temporaires et à nouveau des progrès ….

Le résultat c’est que le terme « d’humanitaire » n’est apparu qu’au 19éme siècle (vers 1830).

Du point de vue global, la période de l’élaboration du DIH est indissolublement liée à celle de l’humanité.

Elle est la représentation continue de la lutte entre le bien et le mal. Ce mouvement intellectuel participe à la fois d’une quête du bien et une réflexion sur la guerre et ses conséquences.

Alors !

Est-ce que la main religieuse a un impact sur ce mouvement ou fluctuation ?

Les apports des grandes religions :

L’influence des religions sera déterminante pour la création du droit.

Le bouddhisme :

L’Asie vit fleurir dès le premier millénaire avant notre ère de nouvelles civilisations.

Le Bouddhisme, en tant que morale et ascèse individuelles débouchant sur la pratique de la non-violence, prône la pitié et la compassion.

En Chine, Lao Tse proclame que l’homme n’a de valeur que par le service ; et pour Confucius (551-479), les vertus principales sont la bénévolence, l’humanité, l’aptitude à se mettre à la place de l’autre.

En effet, le bouddhisme joue un rôle très important dans l’histoire du DIH, ainsi Açoka qui est considéré comme l’empereur de l’Asie, en 273 et à la fin des combats contre les Kalingas dont il sort vainqueur, il dénombre 150.000 prisonniers et plus de 100.000 morts.

Açoka prescrit « la loi de piété » par l’Edit 13 : «si un centième ou un millième du nombre de personnes qui ont alors été tuées devaient aujourd’hui subir le même sort, ce serait un motif de regret pour la personne sacrée du souverain ».

Avec cet édit, Açoka montre une grande sensibilité devant la souffrance causée aux membres de la famille d’un combattant tué ou à ses amis.

La loi de piété impose donc le respect de toute vie humaine ou animale, elle commande que tous, appartenant ou non à l’empire, possédant ou non le même degré de civilisation, doivent recevoir un traitement juste et humain.

En l’Inde le droit comprend des éléments juridiques, ainsi que des données religieuses et morales. Les Hindous connaissent la notion de guerre juste (le Dharmayouda). Concernant le traitement humanitaire des victimes de la guerre, on assiste un texte juridique très important c’est « la loi de MANOU », lequel doit protéger son peuple contre l’ennemi lui déclarant la guerre ; pour MANOU le but de la guerre n’est pas la conquête d’un territoire, mais l’établissement de bonnes relations avec un nouvel allié.

On peut citer 3 règles principale du la loi de MANOU, qui ont un but humanitaire :

1) la limitation des méthodes de combat :

-La loi de MANOU interdit aux soldats de combattre avec des armes « perfides ». De même l’honneur et la loyauté conduisent à rejeter

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