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Lecture analytique l'orage de Un roi sans divertissement

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Par   •  4 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  1 074 Mots (5 Pages)  •  904 Vues

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Lecture analytique n°15 : Un Roi sans divertissement, Jean Giono, de « Dans le printemps c’est un dieu » à « De Chichiliane, dit l’homme »

Plan :

I – Les évènements dignes de la chronique

        1) La ressemblance et la disparité des deux scènes

        2) La naïveté du paysan

        3) Un narrateur mystérieux

II – La scène de culte rendue à l’arbre

        1) Par M.V

        2) Par Frédéric II et Mon Bergues

III – Une rencontre extraordinaire dans sa banalité

        1) La rencontre de la vie et la mort

        2) Un rassemblement exceptionnel

Introduction :

        Giono est un écrivain du XXème siècle qui s’inspire des auteurs grecs et latins. Il célèbre et décrit la vie et la nature paysanne. Cet extrait est au sujet de la rencontre entre l’assassin M.V et un villageois, Frédéric II. On peut ainsi se demander comment ce passage de chronique, en apparence banal, fait part d’une rencontre extraordinaire. Les évènements dignes de la chronique seront d’abord étudiés. La scène de culte rendue à l’arbre sera ensuite vue. La rencontre extraordinaire de cet extrait banal sera enfin abordée.

I – Les évènements dignes de la chronique

  1. La ressemblance et la disparité des deux scènes

Cet extrait se compose de deux parties. Il y a tout d’abord la partie avec les paysans, Frédéric II, et Mon Bergues. Ceux-là sont en train de mettre de l’engrais au pied du hêtre majestueux. Et il y a la partie avec Frédéric II toujours, mais cette fois-ci, il n’y a que M.V avec lui. Ce dernier s’abrite sous le hêtre en plein orage et, n’entendant pas les appels de l’autre personnage, Frédéric II décide d’aller le chercher pour éviter une catastrophe. Ces deux scènes se ressemblent en quelques points. En effet, les deux sont constituées de Frédéric II, qui fait comme un lien entre les deux scènes. De plus, le hêtre, présent également dans les deux parties, est l’objet d’un culte, d’un côté par les paysans, et de l’autre par M.V. Cependant, on peut se rendre compte qu’il y a aussi des différences. En effet, la première scène se situe au printemps et décrit le travail effectué par les paysans, alors que dans la deuxième scène, l’action est en été et décrit un homme qui semble dénaturé, qui a perdu tous ses sens.

  1. La naïveté du paysan

Les paysans présents dans la première scène sont naïfs. En effet, ils sentent une odeur de « boue puante » (l.5), qui ne semble pas les alarmés. Cependant, cette odeur n’est pas celle de la boue, mais celle des corps qui sont entassés dans l’arbre, au-dessus d’eux.

  1. Un narrateur mystérieux

Le narrateur est très mystérieux dans cet extrait. En effet, il nous fait part de plusieurs éléments qui semblent intéressants, mais ne va pas au bout de sa réflexion, ce qui presque un effet de frustration chez le lecteur, qui veut en apprendre plus sur ce qui s’est passé. Ainsi, il parle de la mort de Marie Chazotte (l.13), mais ne s’étant pas sur le sujet et indique simplement qu’elle a « disparu » (l.13) et qu’elle a été la « première » (l.14). Cela implique donc qu’il y en a eu d’autres après elle, mais le narrateur, encore une fois, ne nous explique pas qu’il y a eu une série de disparition. Ensuite, il évoque le fait que les « deux Piémontais » (l.6-7) ne sont pas importants dans l’histoire, mais n’explique pas pourquoi et laisse le lecteur dans le doute et dans l’ignorance.

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