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Lecture analytique Juste la Fin Du Monde

Commentaire d'oeuvre : Lecture analytique Juste la Fin Du Monde. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 566 Mots (7 Pages)  •  3 085 Vues

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(Noté 10/10)

Français : Juste la Fin du Monde, Jean-Luc Lagarce --de la ligne 49, page 112( Antoine-Moi ? C'est de moi ? Je suis désagréable?), à la ligne 128, page 114 (Louis- Je crois aussi.)

Lecture analytique N°3 : Deuxième partie, scène 2 (extrait)

Introduction:

Juste la fin du monde est une pièce de théâtre dramatique écrite par Jean-Luc Lagarce, un comédien, metteur en scène et dramaturge contemporain français, à la fin du XXème siècle.

Cette intrigue reflète bien la majorité de la pièce très conflictuelle, en effet elle nous place dans un conflit familial autour du départ de Louis. Ici, tous les personnages sont en scène et là où nous aurions pu nous attendre à l’annonce du secret de Louis, avant sont départ, celui-ci est précipité suite à une dispute.

Problématique:

Comment le déroulement de cette scène nous expose-t-il la crise personnelle de Antoine et de sa famille ?

Nous analyserons ce texte de façon linéaire, en trois partie.

Plan:

Tout d’abord, des lignes 1 à 31: L’agacement progressif d’Antoine, ensuite, des lignes 32 à 72: Le nœud du conflit, pour terminer, des lignes 73 à 80: La fin précipité du conflit et de Louis.

Analyse linéaire:

1) Lignes 1 à 45: Le début du conflit et de la crise d’Antoine

Ce passage nous montre le début du conflit, suite au reproche de Suzanne envers Antoine

« désagréable ».

Tout d’abord, la scène débute avec des répliques, d’Antoine, brèves, rythmées et sous forme de questions rhétoriques. La première commence par le pronom personnel « Moi », qui est répété à la ligne suivante et qui annonce que le sujet de ce passage sera Antoine, de plus à la ligne 3, sa question « Je suis désagréable ?», montre un questionnement de ce dernier sur lui-même.

Ensuite, des lignes 4 à 6, on voit que Suzanne s’acharne sur son frère, d’abord avec l’anaphore du pronom « Tu », qui amplifie les reproches « tu es désagréable » ; « tu ne t’entend pas », tout comme l’allitération en [t].

Le conflit débute à la ligne 7, au début d’une tirade d’Antoine, qui se termine à la ligne 31, où tout le long il parle à la première personne « j’ai », « je »… et où le rythme est rapide, on le remarque surtout avec la ponctuation, beaucoup de virgules « , ».

À la ligne 7, grâce à la question rhétorique, on voit que Antoine ne comprend pas les reproches de sa sœur, aux lignes 9 et 10 on retrouve une anaphore « je ne sais pas ce […] après moi », le seul changement est le pronom, car pour essayer de comprendre sa sœur, en vain, Antoine parle d’abord à la troisième personne, ligne 9 (« elle »), il prend tout le monde à partie, puis à la deuxième personnes, ligne 10 (« tu »), il parle uniquement à Suzanne.

Aux lignes 12 et 14, Antoine parle de Louis, en se demandant si c’est de sa faute « Si c’est Louis », « si c’est Louis », puis aux lignes 15 et 18, il demande de l’aide à Catherine en l’interpellant

« Catherine », « Catherine, aide moi », car il ne trouve pas de réponse.

À la ligne 20, Antoine emploie le pronom « on », en parlant de sa famille et lui, il s’inclue et jusqu’à la ligne 24, il parle du départ de Louis, en essayant de s’expliquer, il dit « je l’accompagne », puis

« on l’accompagne », ici encore il parle d’abord de lui, puis de tout le monde.

Des lignes 25 à 30, Antoine parle en général, il ne s’adresse à personne en particulier, il continue à se questionner, de se demander pourquoi Suzanne lui à fait ce reproche. De plus, le mot

« désagréable » est répété cinq fois par Antoine, ce qui montre que ce reproche l’a touché, l’a impacté, par la répétition de ce mot, qui est à la base du conflit de départ, il essaie de nous prouver qu’il n’est pas comme cela.

Pour finir, la dernière phrase de cette tirade est « Ne me regardez pas tous comme ça », on voit ici que Antoine se sens exclu, jugé par sa famille, le point d’exclamation montre un agacement (énervement) de celui-ci.

2) Lignes 32 à 72: Le nœud du conflit

Cette partie débute avec un dialogue entre les différents personnages et plus précisément avec une réplique de Catherine, qui est en chiasme « Elle ne te dit

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