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Lecture Laurent Gaudé

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Par   •  19 Octobre 2014  •  1 947 Mots (8 Pages)  •  2 165 Vues

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Laurent Gaudé appartient à la littérature contemporaine. Né en 1972, il a fait des études de lettres modernes et de théâtre. Depuis 1997, il publie environ un a deux livres par an.

Ce texte est un extrait du roman La Mort du roi Tsongor, publie en 2002. C’est un récit épique et tragique. Il a reçu le Prix Goncourt des lycéens 2002 et le Prix des libraires 2003.

L’auteur situe son roman dans une Afrique ancestrale et imaginaire et accorde une large place aux mythes et aux légendes. Il y raconte l’histoire de la famille Tsongor ainsi que la guerre sanglante qui eclata en raison d’un mariage. Le plus jeune des prince, Souba doit parcourir le royaume et construire sept tombeaux pour son père. Dans cet extrait, Souba a acheve son voyage initiatique et est de retour a Massaba. Il constate l’etat de sa ville natale detruite et depourvue d’habitants suite aux combats qui y ont été menes. Souba comprend alors le reel sens de son periple impose par Tsongor.

Il serait pertinent de se demander dans quelle mesure peut-on considérer la fin de la mort du roi Tsongor comme optimiste ou pessimiste ?

Dans un premier temps, nous mettrons en avant la fin tragique du roman. Nous demontrerons ensuite dans quelle mesure cet excipit est heureux.

La mort volontaire du roi Tsongor marque un tournant dans la vie de tous les personnages qui découvrent le deuil, la colère, la guerre, la défaite et enfin la honte. Avant de mourir, Tsongor confie une mission a Souba qui a construire a contruire sept tombeaux dans differents endroits du royaume.

Les questions rhetoriques a la page 204 « Pourquoi son père lui avait-il confie cette tache ? Pourquoi l’avait-il condamne à l’exil et à la solitude ? Pourquoi l’avait-il désigné lui, le plus jeune d’entre tous ?» font allusion au fait que Souba ne comprend pas le sens de cette route longue et difficile qu’il compare a une malediction que son père lui a offerte en héritage « comme une malediction qui l’avait banni du monde des vivants ».

Souba est condamne tel un prisonnier a purger une peine de plusieurs annees d’errance et de travaux. De retour a Massaba, il ne retrouve comme compagnon que la solitude.

L'effet de compassion sur le lecteur est encore renforcé par « le dernier d'un monde englouti » « un homme mûr dont la vie n'avait pas encore commencé ».

Nous pouvons faire le rapprochement entre l’expression « monde engloutie » et l’etat de la ville de Massaba. Un « monde engloutie » peut faire allusion a l’Atlantide, une ile ou des rois avaient formé un empire grand et merveilleux.

Mais, suite a une guerre et comme châtiement de la part d’un dieu, l’ile fut engloutie dans les profondeurs de l’ocean. Ses monuments et ses habitants n’echapperent pas a son terrible destin.

Ainsi, il ne reste plus rien de Massaba, son père l’avait effectivement predit »,« tout disparaitrait. Qu’il ne resterait plus rien », « le monde allait vaciller »et la predicition est affirmee par l’anaphore « il avait vu… il avait vu . Une « guerre terrifiante » s’était abattu sur la ville et l’avait ravagee ainsi que ses habitants. Tous les personnages sont morts et lui est condamne a la solitude et au travail. Tous ont succombe à leur destin et n’ont pas pu profite de la vie comme ils le voulaient. En ce qui concerne Samilia, elle erre seule dans le vaste monde, sans but precis. Le registre tragique est présent lorsque le narrateur parle d’elle en utilisant un lexique en rapport avec le malheur, « la vie qui l'avait

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