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Le tractatus a-t-il un sens éthique ?

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Par   •  23 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 479 Mots (6 Pages)  •  650 Vues

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Vincent OUILLON

Le tractatus a t’il un sens éthique ?

La philosophie analytique est une branche de la philosophie s’étant donnée comme objet de résoudre les problèmes philosophiques par l’analyse du langage.

Le tractatus est un ouvrage de Wiittgentstein qui vise à tracer les limites du sens.

« Éthique » vient du grec ethos  qui désigne la coutume, l’usage, l’habitude, ca désigne donc ce qui relatif aux mœurs.

L’éthique moderne est une discipline qui réfléchit sur les fondements de la morale, la morale étant les règle de conduite à tenir dans sa vie, cette notion est très liée avec celle de devoir, de ce qui est de l’ordre de l’obligation, de l’impératif, un exemple étant les 10 commandents, (exemple : « tu ne tuera point »)

En apprarence le tratatus est un ouvrage sur le sens (et sur le non sens) visant à définir les frontières de celui-ci, nous pouvons donc nous demander en quelle mesure le tratatus peut être consideré comme un ouvrage traitant d’éhique ?  

Dans la première partie nous le rejet de l’éthique comme non sens, dans une seconde la possibilité d’une éthique personnelle, enfin dans une troisième partie nous verrons à quelles conditions nous produire des jugements éthiques ayant du sens  

L’éthique est la discipline philoqophique traitant du fondement de la morale. L’ethique renvoie donc à la recherche d’une fin, à un vivre bien, elle peut être motivé par soi-même, par le sujet personnel, et avoir une dimension casuistique, elle se distingue donc légèrement de la morale dans la mesure où celle-ci renvoie à l’obligation, des normes qui ont une prétention à l’universalité, dans le devoir c’est autrui qui m’oblige, la morale implique donc autrui comme source du devoir, C‘est que nous voyons avec la déontologie qui se pose les questions suivantes « dois-je faire ? » « comment dois-je vivre ? » par rapport à autrui

Wittgenstein pense l ‘éthique comme un essemble de proposition n’ayant pas de sens. Car celle-ci, comme la métaphysique, évaluent les choses, elles leurs donnent de la valeur, au lieu de simplement les décrire. En réalité elle préscrive quelque chose plutôt que décrire quelque chose

On peut alors faire une distinction entre deux niveaux : celui du monde, des faits, et celui qui est hors du monde

Les valeurs ne peuvent qu’être hors du monde car il n’y a pas de valeur immanente, qui soit propre au monde. Dans le monde, tous les états de choses sont neutres, (comme le dit "6.4 : Toutes les propositions sont d'égale valeur."). Les valeurs n'ont pas de sens, elles sont dans une sorte d’extra-monde

Il n’existe donc pas de valeurs dans l’absolu, la seule chose rationnelle qu’on puisse dire au sujet des valeurs c’est les décrires en termes de préférences, ont peut dire que aiment certaine choses et n’en n’aime pas d’autres. Ces préférences ont un caractère arbitraire, la préférence ne peut expliquer pourquoi certains actes sont préférés à d’autres

Cela signifie qu’on ne peut comparer les systèmes moraux, simplement car il n’on pas de correspondance avec la réalité, ils sont tous arbitraires, par conséquence la question du bon code moral n’a pas de sen. Wittgenstein pense donc un relativisme culturel de la morale.

On ne peut déterminer de valeur de la morale car on a pas d’échelle ou d’unité de mesure pour juger celle-ci. Il n’y pas d’équuivalent du poids, ou  de temperature pour quantifier la morale, par conséquence la morale reléve pas d’une représentation, d’un fait, mais de la volonté, du sens que je donne au monde. Le language n’est pas apte à parler de morale, celui-ci ne pouvant s’appliquer qu’à des faits.

La pensée est l’image logique des faits, en réalité on pense que des faits, un meurtre est un fait du monde, il n’a pas de valeur en soi (bon ou mauvais). Notre langage étant condamné à parler que des faits, c’est du non sens  

Nous voyons donc que rien dans le monde a de valeur, la valeur est extérieur au monde, "le bien se trouve hors de l'espace des faits" la volonté humaine se trouve face à elle un monde indifférent et des événements éthiquemement neutre. dans son usage sensé le langage ne peut exprimer que du factuel, ainsi les jugements de valeurs ne peuvent s'y formuler. Les propositions éthique sont littéralement des non sens qui reflètent notre tendance à abuser de notre langage et viser quelque chose qui se dérobe, par exemple le bien en soi, qui ne saurait être un état de chose descriptible avec des mots du langage factuel.

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