Le coût éthique et social de la coupe du monde 2022

le développement incessant depuis une dizaine d’année du « sport power » Qatari engendre de nombreuses critiques qui viennent entacher l’image que le micro-Etat de la péninsule arabique s’est efforcé de se forger

L’accueil de la Coupe du monde 2022 pose un problème climatique qui ne va pas tarder à attirer l’attention de nombreuses ONG militant pour le respect de l’environnement. Au Qatar la température atteint les 50°c ce qui fait que tous les stades bénéficieront d’un système de climatisations extérieures ce qui représente un réel impact pour l’environnement. « Souhaitez-vous prendre place dans un stade climatisé ?«  écrivait le journal Middle East eye le 15 juillet dernier.

De plus l’ONG Human Rights Watch, le journal the Guardian et le Washington post dénoncent tous les conditions de travail inhumaines des travailleurs étrangers sur les chantiers du Mondial 2022 (venant principalement du Népal et de l’Inde). On dénombre à ce jour 1200 travailleurs étrangers morts sur les chantiers et l’on estime que ce nombre devrait s’élever à plus de 4000 morts d’ici 2022. Ces conditions de travail sont qualifiées « d’esclavage moderne » par l’ONG Human Rights Watch, avec le système du Kafala, qui certes a été aboli en décembre 2016 mais a été remplacé par une loi qui ne change pas grand chose. Cette loi permet le parrainage des travailleurs étrangers par leurs employeurs, on y trouve de nombreuses restrictions comme la confiscation de leur passeport et la non-obtention de la nationalité quatarienne, alors qu’on compte 2millions de travailleurs pour seulement 300 000 nationaux.

On se rend compte par ces quelques exemples que le Qatar n’hésite pas à bafouer les droits de l’homme pour accroitre sa visibilité

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