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Le Marché Des Sodas En France

Mémoire : Le Marché Des Sodas En France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2014  •  1 613 Mots (7 Pages)  •  7 708 Vues

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Marché du soda en France

Le marché des BRSA (Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool) s’élève en France à 3,2 Milliards d’Euros en 2010 en progression de 3% et en évolution depuis.

Cela représente 4.600 salariés directs, 23 sites de production dans l’Hexagone et les DOM-TOM pour une présence dans plus de 400.000 points de vente.

Le secteur des BRSA représente pas loin de 2% du chiffre d’affaires total de l’industrie agro-alimentaire.

Toutefois, avec une consommation d'environ 60 litres par an et par habitant, les Français figurent parmi les plus petits consommateurs de boissons rafraîchissantes de l’Union Européenne, avec une consommation moyenne de plus de 96 litres, par an et par habitant. Ainsi, les Français consomment 2 fois moins de BRSA que les Belges (122,4 litres), les Allemands (130,8 litres) ou les Autrichiens (124,9 litres).

En France le marché se répartit comme ceci :

Colas (54%), boissons fruits (plates et pétillantes) (24%), limonades (8%), thés (8%), eaux aromatisées (5%), boissons énergisantes (1%).

Avec Orangina, Refresco (Pays-Bas) et Teisseire en France, trois grands groupes internationaux, Coca Cola, PepsiCO et Cadbury Schweppes, réalisent près de 80% de ces ventes.

Le groupe Coca Cola représente à lui seul 60% des ventes à travers ses marques Coca-Cola (1170,9 millions de litres) et Fanta (73 millions de litres), le groupe PepsiCo 6% avec ses marques Pepsi Cola (98,2 millions de littres) et Seven Up (38,9 millions de litres), et enfin 5% pour le groupe Cadbury Schweppes notamment grâce à Schweppes Indian Tonic (51 millions de litres) et Gini (22,4 millions de litres).

A noter que la production est 100% française. Même si les noms de certaines marques sont d’origine anglo-saxonne, les BRSA produites par les grands groupes ne sont pas importées: elles sont produites en métropole et dans les DOM-TOM.

Le marché français des BRSA connaît une croissance de plus de 3% depuis 2010 dont les moteurs sont :

- le développement de boissons pauvres en sucre

- le recours aux édulcorants

- la diversification des emballages

- une communication axée sur le lien avec la nature

Les deux catégories investies par le « light » sont les colas et les sodas. En France comme dans les autres pays, la part des boissons avec édulcorants s’est accrue :

- Les colas light représentent 27% des colas en 2009, contre 24% deux ans auparavant. Pour les boissons aux fruits gazeuses, la part du light est passée de 18% en 2005 à 25% à la fin 2007, tendance toujours en hausse aujourd'hui.

Parts de marché volumes des principales marques de soft-drinks en hypers et supers en 2011

Source : panels de distributeurs d'après fabricant pour Rayon Boissons

Coca-Cola regular 35,50%

MDD 18,70%

Oasis 7,20%

Coca-Cola Light 7,10%

Coca-Cola Zero 6,80%

Orangina 4,00%

Schweppes Fruits 3,30%

Lipton Ice Tea 2,80%

Fanta 2,70%

Pepsi 1,30%

Schweppes Indian Tonic 1,10%

Taillefine Fiz 1,00%

Sprite 0,90%

Seven Up 0,90%

Red Bull 0,60%

Autres axes de croissance, les produits innovants a visée diététique et les nouveaux conditionnements plus petits qui encouragent la consommation. Les industriels ont développé de nouveaux produits pour diversifier leur gamme et surtout renouveler l’intérêt des consommateurs.

L’innovation est appliquée à la publicité, au conditionnement et à la nature du produit. La multiplication

Contrairement aux idées reçues, la consommation des BRSA intervient essentiellement à la maison, sous le contrôle des parents. En effet, d'après le Syndicat National des Boissons Rafraîchissantes, 75% des achats s’effectuent en magasin, majoritairement par les parents, pour une consommation à domicile.

Souvent cibles des préjugés, les boissons rafraîchissantes sont perçues comme trop énergétiques, contenant trop de sucres et responsables de l’obésité. Ce point de vue est discutable et discuté par les producteurs qui assurent que la consommation quotidienne de BRSA n’influe pas sur l’IMC (Indice de masse corporelle) des consommateurs et qu’au contraire les BRSA contribuent à l’hydratation en complément de l’eau.

Néanmoins, les « sodas » se sont vus créditer d’une taxe supplémentaire en 2012 en France. Les fabricants de ces boissons doivent donc s'acquitter d'une taxe pour toute canette ou bouteille vendue dans le pays. La taxe s'élève à 7,16 Euros par hectolitre. Soit 11 centimes pour une bouteille de 1,5 litre ou 2.4 centimes pour une canette de 33 centilitres.

Marché des colas régionaux

Voici un petit tour d'horizon à l'heure du lancement du dernier né, l'Auvergnat Cola.

Sur le marché, les colas régionaux représentent uniquement 1% des ventes, indique le magazine professionnel "Rayon Boissons". Coca-Cola garde la main mise en s'octroyant 95% du marché devant Pepsi avec seulement 2% sur le marché français.

En France, les colas alternatifs sont avant tout locaux et c'est dans des régions à forte identité culturelle comme la Bretagne, la Corse et l'Alsace qu'ils remportent le plus grand succès.

Pour Yves Darnaud, créateur du Fada Cola de Marseille, « peu importe le goût, le succès des colas régionaux est essentiellement dû à la volonté de consommer différemment ».

Pour Jean-Claude Delforge, fondateur de la marque Chti"la Cola, tous les colas alternatifs ont un point commun. « Ils ont l'avantage d'être développés par une entreprise déjà présente sur le marché de la

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