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Le Langage

Mémoire : Le Langage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2013  •  1 134 Mots (5 Pages)  •  735 Vues

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ntroduction : La pensée est décrite comme la faculté humaine d'avoir des représentations mentales de la réalité. La pensée se manifeste dès lors qu’un individu se trouve dans une situation qui lui permet d’être dans un état de réflexion, qui le rend conscient de lui-même. Le langage, quant à lui, est représenté comme la faculté d'exprimer sa pensée grâce à des signes qui se combinent entre eux. D’après Descartes, il serait le propre de l’homme. Une entrave désigne un obstacle, une limitation dans la réalisation de quelque chose. Nous pouvons alors nous demander quelle relation unit ces trois termes ? Le langage serait-il une entrave à la pensée ? Plus encore, le langage empêche-t-il la pensée d'être libre ? Pour répondre à ces questions, nous nous demanderons dans un premier temps si le langage fait obstacle à la pensée ? Puis, dans un second temps, nous nous demanderons si, au contraire, le langage est indissociable de la pensée, s'il rend possible la pensée ?

Développement : Dans certaines circonstances, il nous arrive parfois d'éprouver le sentiment de ne pas pouvoir dire ce que nous pensons comme on le voudrait, de ne pas réussir à trouver les mots juste et représentatif de notre pensée propre. Le langage n'est alors pas toujours en relation avec l’interprétation de nos pensées. Autrement dit, il y a des pensées

que le langage ne nous permet pas d’exprimer. Le langage peut apparaître alors comme un obstacle à la pensée. Comme l'affirme Bergson, notamment, dans son œuvre Le Rire : « nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire les étiquettes collées sur elles ». En effet, comme l'a montré Bergson, les mots désignent des concepts généraux, et non des choses singulières. Étant donné que les mots ne dénotent que l’aspect impersonnel des choses, que leur aspect banal, on communique alors seulement ce qui est commun, c'est-à-dire les mêmes mots pour tout le monde alors que ce que nous pensons est personnel. Nous utilisons donc une langue commune avec des mots généraux qui nous éloigne de notre individualité. Cette condition nécessaire à la vie en société démontre l’utilitarisme des mots. Ainsi, le langage, plus précisément les mots utiles à celui-ci, enferme nos pensées dans des catégories. Dans d'autres situations, le langage échappe au contrôle de la pensée. C’est le cas notamment du lapsus décrit par Freud, qui est selon lui l’expression d’un désir de l’inconscient. L'individu dit un mot pour un autre mot. Le langage semble alors une entrave à la pensée puisque l'individu ne peut pas toujours contrôler ses expressions verbales.

D'autre part, le langage peut conditionner la pensée. Il devient

alors un moyen de manipuler l'autre. Au temps des Grecs, Platon interpellait déjà sur cette problématique par l’exemple des sophistes, qui de par l’excellente maîtrise du langage, arrivaient à manipuler les esprits. Plus récemment, l’histoire nous démontre une telle manipulation par l’utilisation de langage formaté dans un but de manipulation. Ce fut le cas grâce à Friedrich Goebbels avec la propagande nazie. Il en va de même pour la langue du IIIe Reich qui est le langage nazi. Cette langue avait pour but de contrôler les pensées des gens avec du nouveau vocabulaire, notamment par la propagande nazie. Cette langue avait pour but de contrôler

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