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La géographie militaire

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Par   •  5 Mars 2013  •  Cours  •  635 Mots (3 Pages)  •  650 Vues

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La géographie militaire est une discipline antique, nécessaire aux stratèges comme à l’infanterie, tant pour préparer le renseignement et la défense que les fortifications ou pour la conduite de la guerre (attaque, repli, infiltration ou exfiltration). Les intérêts guerriers ou de protection étaient dans un premier temps ciblés sur les lieux stratégiques (richesses, hydrographie et relief, villes et fortifications, routes, carrefours, ports, défilés, détroits, gués, sols (meubles ou portants), grottes, mines, forêts, bocage, sources et puits dans les zones ou périodes sèches, etc.), mais les facteurs sociaux économiques et de ressources naturelles (eau, pétrole, gaz, bois, charbon, terres cultivables, métaux, dont uranium, etc.) prennent une importance croissante, car les crises environnementales sont de plus en plus sources de risques des menaces de guerres ou conflit.

La géographie militaire commence depuis peu à intégrer l’analyse a posteriori des risques et dangers des séquelles de guerre (polémosylvofacies2, cartographie des zones rouges, étude des forêts de guerre, des munitions immergées, champs de mines, etc.) par exemple pour protéger les soldats, des populations civiles, et pour sécuriser la reconstruction après les conflits.

La géographie militaire dont on a des traces dès les civilisations gréco-romaines (romaine surtout) par des textes et quelques cartes recopiées, a plusieurs fois été renouvelée ; d’abord avec le développement de la cartographie géoréférencée (grâce à la boussole, au sextant et aux systèmes de projection géographique), puis grâce à l’image aérienne et l’imagerie satellitaire.

Les guerres mondiales, fixées par les tranchées ont encore mis en évidence l’intérêt d’une connaissance fine de la nature des sols et sous-sols. Les guerres « coloniales » ont dû affronter des contextes nouveaux, y compris du point de vue sanitaire et écoépidémiologique. Le GPS ayant encore augmenté la réactivité des cartographes et des utilisateurs de carte et permis des frappes plus « chirurgicales » réputées limiter les «dommage collatéraux » (ce qui est discuté dans le cas de l’usage des munitions à uranium ou de destruction d’usines chimiques ou d’industries pétrolières).. La cartographie militaire s’est aussi étendue au xxe siècle aux espaces sous-marins et aux espaces aériens et circum-planétaire (Cf. « guerre des étoiles »).

La carte de base (ancienne carte d’état-major) correspond toujours à celle qui peut être appréhendée par un fantassin en une journée (l’infanterie est souvent dite l’arme de 300 derniers mètres), mais différentes échelles correspondent aux besoins des systèmes d’armes (tir courts, moyens ou à longue distance) et moyens de transport (hélicoptère, avion, navire, sous-marin..). Les indications des cartes varient selon l’usage (le pilote a besoin d’indications précises sur le relief et les obstacles élevés (câbles, lignes électriques.), la donnée géographique et paysagère pouvant aussi être utilisée en simulateurs (image 3xD, de synthèse ou semi-reconstituée) ou adaptée (infrarouge, etc).

L'environnement physique, agricole, naturel, humain et socioéconomique, religieux, et même l’écologie du paysage intéresse les armées qui cherchent à comprendre comment les gens vivent et se déplacent dans l’espace, normalement

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