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La bête humaine, Emile Zola

Commentaire de texte : La bête humaine, Emile Zola. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  2 566 Mots (11 Pages)  •  1 186 Vues

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Emile Zola est un auteur français né en 1840 et décédé en 1902. Chef de file du mouvement naturaliste prolongateur du réalisme, il est rendu célèbre en écrivant une série d’une vingtaine de romans, intitulé les Rougon-Macquart. La Bête humaine est le dix-septième roman de la série, c’est un roman noir et a été écrit en 1890. Dans l’extrait du chapitre cinq dont nous allons faire le commentaire, Zola nous décrit la Lison du point de vue de Jacques Lantier. Nous nous demanderons comment Zola parvient-il a faire de la Lison un personnage de son roman. En premier lieu, nous étudierons la nature de ce passage puis nous montrerons comment Emile Zola s’y prend pour faire de la Lison un personnage et enfin nous analyseront la relation entre Lantier et sa locomotive.

Nous allons dans un premier temps étudier le réalisme du texte. Pour commencer, Emile Zola rend son récit réaliste en utilisant un vocabulaire adapté «dépôt»; «machines» ; «gare» ; «chaudière» ; «ouvrier» et détaille le lieu où la scène se passe «Dans le vaste hangar fermé, noir de charbon, et que de hautes fenêtres poussiéreuses éclairaient» en utilisant ces termes, nous avons l’impression d’être dans un endroit réel. Puis Zola décrit le travail du cheminot comme si c’était son métier «venait de charger le foyer, des escarbilles rouges tombaient dessous, dans la fosse à piquer le feu» on remarque donc que pour écrire son livre, il a observé son entourage ou a fait des recherches pour que son roman soit le plus réaliste possible. Ensuite, il nous parle du fonctionnement de la gare. On apprend que chaque machines à un numéro qu’il lui est associé «en dehors du numéro qui la désignait» ainsi que le nom d’une gare «elle portait le nom d’une gare, celui de Lison» et qu’il se trouve dans «la Compagnie de l’Ouest» c’est une compagnie ferroviaire située à Paris . Et enfin, le narrateur fait une description de la fabrication d’une locomotive à vapeur «le hasard du martelage ajoute au métal, le tour de main de l’ouvrier monteur donne aux pièces» et du fonctionnement de la machine «elle vaporisait beaucoup avec un peu de combustible» encore là le texte devient réaliste ainsi que ces personnages.

Nous allons à présent découvrir comment Emile Zola s’y prend pour faire de Lison un personnage à part entière de son roman.

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