LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Peine De Mort

Dissertations Gratuits : La Peine De Mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2013  •  1 333 Mots (6 Pages)  •  905 Vues

Page 1 sur 6

1) la peine de perpétuité est tout aussi inhumaine : c’est condamner à vivre, tout en sachant qu’on ne sortira jamais. En prison à perpétuité, le condamné perd le peu d’humanité qui lui restait, et devient un animal.

2) un meurtrier, un violeur etc n’a jamais l’impression d’avoir fait du mal, on ne peut attendre qu’il mette lui-même un terme à ses jours

3) il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ou à perpétuité (selon les pays) ne commettront pas à nouveaux leurs crimes s’ils sortent, même très vieux. Mieux vaut supprimer totalement cette probabilité, même si elle est infime.

4) mieux vaut une erreur judiciaire et la condamnation à mort d’un suspect, que la mort de nouvelles victimes qui n’auront même pas eu la chance de passer devant un tribunal. Il y aura toujours plus de victimes de récidivistes libérés après une peine plus ou moins longue, que de condamnés à mort par erreur.

5) pour un criminel qui deviendra un ange, combien seront libérés sous serment et recommenceront une, dix, cent fois avant d’être repris ?

6) la majorité de la population est pour son rétablissement en France

7) cela ne fait pas revenir la victime, mais au moins les familles de victimes sont apaisées, car elles savent qu’il n’est plus possible que ce mal frappe à nouveau.

8) pour l’exemplarité.

9) il est choquant de payer pour des meurtriers que l’on garde en prison (à moins qu’ils ne paient leur dette contractée envers la société par des travaux d’intérêt généraux par exemple).

10) un récidiviste libéré peut, dans sa vie privée, même s’il se conduit bien dans sa vie publique, reproduire le cercle vicieux dont il a été lui-même victime : personne ne sera là pour vérifier qu’il ne bat pas ses enfants, ou pire, par exemple. Il s’agit donc aussi de casser ce cercle vicieux de la reproduction dont les psy nous parlent tant.

11) nous ne savons pas si la peine de mort fait baisser le taux de criminalité, mais ce dont on est sûr, c’est qu’elle ne le fait pas monter ! Son impact n’est certainement pas nul. Choisissons donc la solution dont nous sommes sûrs.

12) ce n’est pas être contre les droits de l’homme que d’être pour la peine de mort, puisque la perpétuité bafoue les droits et la dignité de l’homme (575 pers. en ‘98)

13) beaucoup de pays dits ‘non- démocratiques’ ont aboli la peine de mort : Angola (1992), Azerbaïdjian (1998), Croatie (1990) , Équateur (1906), Georgie (1997), Haïti (1987), Honduras (1956), Lithuanie (1998), Mozambique (1990), Namibie (1990), Népal (1997), Nicaragua (1979), Roumanie (1989), Timor Oriental (1999), etc (source écart-type) ; Turquie (2002) (source : la Voix du Nord du 5.8.2002, pris sur le web le même jour sur La Voix du Nord)

14) des pays dits démocratiques ont encore la peine de mort (les Etats-Unis surtout, pour certains Etats, ainsi que le Japon)

15) on fait de l’assassin la victime, en s’occupant de lui et en lui trouvant des excuses (passé, éducation, etc)

16) mieux vaut consacrer les ressources limitées dont notre société dispose (hommes, temps, argent, etc) pour développer celles et ceux qui n’ont fait de mal à personne et qui le méritent largement plus, que de s’occuper des anciens meurtriers et violeurs, pour qu’ils reviennent dans le bon chemin.

17) les crimes commis qui font mériter la peine de mort permettent-ils encore de considérer l’assassin comme un être humain ? Les droits de l’homme ne peuvent par conséquent plus être invoqués quand on parle de peine de mort.

18) une erreur judiciaire est une erreur judiciaire. Un condamné à mort par erreur n’est pas pire, loin de là, qu’un condamné à perpétuité par erreur. La question de la condamnation des innocents n’est pas celle de la peine de mort, mais de la faillibilité de la justice.

19) Oeil pour oeil, dent pour dent.

La peine de mort est une sanction dissuasive. Tout être humain a peur de mourir. Cette menace intimidera celui qui s'apprête à tuer. Aux États-Unis, on a constaté que les criminels sont attirés par les États où elle a été supprimée. Un seul hésitant évitera une victime. J'argumente ainsi l'utilitéde la peine de mort, son efficacité pour la paix sociale. Ce type d'argument esttechnique, car cherchant à résoudre un problème pratique — comment éviter les assassinats révoltants ? — il nous apparaît comme le meilleur moyen. L'utile, c'est « ce qui a sa valeur non pas en soi-même, maiscomme

...

Télécharger au format  txt (8.5 Kb)   pdf (102 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com