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La Nausée, Jean-Paul Sartre

Commentaire d'oeuvre : La Nausée, Jean-Paul Sartre. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  446 Mots (2 Pages)  •  596 Vues

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La Nausée est l’histoire d’un homme qui prend conscience de sa contingence. Le livre est un ouvrage philosophique, écrit sous la forme d’un journal, un long monologue au cours duquel le personnage principal, Antoine Roquentin, prend peu à peu conscience qu’il existe.

« Les relations à distance qu’entretient Roquentin avec les habitants de Bouville, avecla patronne de Rendez-vous des Cheminots ou avec l’Autodidacte, concrétisent la solitude fondamentale du héros de la Nausée. »

------- Gerald Joseph [1968], Métaphysique et technique dans l’œuvre de Sartre

“Le mieux serait d’écrire les événements au jour le jour. Tenir un journal pour le voir clair. Ne pas laisser échapper les nuances, les petites faits, même s’ils n’ont l’air de rien, et surtout les classer. ”Roquentin veut enregistrer fidèlement toutes les choses pour les voir clair, et préciser les changements pour obtenir un sens consistant.

Mais ce moyen ne marche pas bien quand il essaie de décrire “un étui de carton qui contient ma bouteille d’encre”, il parvient à obtenir une conlcusion, “ Je pense que c’est le danger si l’on tient un journal: on s’exagère tout, on est aux aguets, on force continuellement la vériré. D’autre part, il est certain que je peux, d’un moment à l’autre--- et précisément à propos de cet étui ou de n’importe quel autre objet....” C’est à dire, la décription sur cet étui dans le journal n’est jamais cet étui qui existe objectivement. D’une part, Roquentin essaie de saisir l’essence cachée derrière l’apparence; d’autre part, le sentiment différent émerge sans cesse et renverse ce que on a déjà obtenu.

Ensuite, il se sent le dégoût lorsqu’il touche le galet. Il note l'apparence du galet : “le galet était plat, sec sur tout un côté, humide et boueux sur l'autre. Je le tenais par les bords, avec les doigts très écartés, pour éviter de me salir”. Mais ce qui est important, c’est qu’il jette le galet pour une cause inconnue. Il essaie ensuite d'identifier sa névrose, aussi la qualifie-t-il de “peur ou quelque sentiment de ce genre”.

Et puis, Roquentin veut retourner dans le monde signifié-signifiant: Ce soir, je suis bien à l’aise, bien bourgeoisement dans le monde. Ici c’est ma chambre, orientée vers le nord-est. En dessous, la rue des Mutilés et le chantier de la nouvelle gare. Je vois de ma fenêtre, au coin du boulevard Victor-Noir, la flamme rouge et blanche du Rendez-vous des Cheminos..... Je crois que jes suis guéri. La chambre, la rue, la gare, les gens... Ayant le nom, c’est un monde en bon ordre. Mais le nom ne change pas le fait que les choses exsitent. A ce moment-là, la “maladie” de Roquentin ne guérit pas, au contraire, il perçoit que la vérité de l’existence.

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